La mode est au rouge sang
de Valerie Stivers

critiqué par Lalie2548, le 7 janvier 2011
( - 39 ans)


La note:  étoiles
Premier roman plutôt réussi!
Voici un ouvrage bien écrit faisant partie de la nouvelle vague à succès en littérature : la bit-lit.

Au départ, j’avais un peu peur de me retrouver dans un énième livre un peu mièvre où rien de palpitant ne se passe mais ici, je dois dire que j’ai été prise par l’histoire.

On y découvre Kate McAlliston, jeune femme qui vient d’être engagée comme stagiaire pour le magazine Tasty grâce à l’intervention de sa tante Victoria. De là va découler une drôle d’aventure pleines de surprises, et pas toujours des plus agréables, pour Kate. En effet, elle va faire la connaissance de collègues tous plus étranges les uns que les autres qui dorment à terre dans leurs bureaux, ne semblent se nourrir que d’ un drôle de liquide rouge dans des gobelets qu’ils reçoivent tous les jours et qu’ils appellent jus de betterave, etc… Une autre chose bizarre est ce blog appelé Coupdepieu qui dénigre les personnes travaillant chez Tasty et qui publie des articles accusant les employés d’être des vampires. Est-ce eux qui sont à l’origine de plusieurs meurtres dans le milieu de la mode ? Au départ, Kate refuse d’y croire et au fur et à mesure de l’histoire, se lance dans une enquête pleine de dangers mais a-t-elle raison ?

Ce premier roman de Valérie Stivers est intéressant et écrit de façon à garder le lecteur en haleine. On ne s’ennuie pas du tout pendant la lecture et on est vite intrigué par les collègues de Kate. Sont-ils de vrais vampires ? Pourquoi s’intéressent-ils à Kate ? L’intrigue est bien ficelée et on sent que l’auteure maîtrise son sujet notamment grâce à son expérience vu qu’elle était stagiaire pour le magazine « Mirabella » et qu’elle a aussi travaillé pour un magazine en ligne appelé « Condénet » et pour un hebdomadaire culturel intitulé « Time Out New York ».

Bref, à lire si vous voulez (re)découvrir la bit-lit, style de littérature sans prise de tête mais surtout destiné à détendre et à donner quelques frissons pour moi. Je pense que ce livre peut plaire à plusieurs personnes. En tous cas, si l’auteure en sort un deuxième, je me laisserais bien tenter.