Au bout de l'exil, tome 3: l'insoutenable vérité
de Micheline Duff

critiqué par Yogi, le 29 décembre 2010
( - 59 ans)


La note:  étoiles
histoire de terroire
J’ai beaucoup apprécié l’écriture de Micheline Duff, on vit les émotions de Marguerite, on a de l'empathie pour Anne, On suit Camille dans sa conquête de l'amour. Et le dernier mais non le moindre haïr Joseph. Il y a également la situation des canadiens français qui n’est pas nouvelle cela continue encore aujourd'hui. La loi 101 au Québec ça vous dit quelque chose. Ils doivent toujours se battre pour faire valoir leurs droits, leur langue et leurs principes. Il y a un punch à la fin de ce roman et on comprend mieux l'attitude de Joseph. À lire pour connaître la vérité sur la famille Laurin mais le moins bon des trois tomes.
le mirage du bonheur 6 étoiles

Merci Yogi pour ces trois bonnes critiques qui m'ont donné l'envie de lire cette saga.

J'écris une seule critique pour les 3 Tomes, ayant lu l'édition de France Loisirs. 1167 pages
Au bout de l'exil : La Grande illusion - Les Méandres du destin -
L'Insoutenable Vérité

Tout commence en 1880 au Canada. Rebecca meurt enceinte de son quatrième enfant. Joseph, veuf, fuit le village dans des circonstances mystérieuses, entraînant ses trois filles avec lui.
Longue errance à la recherche du bonheur, ailleurs, aux Etats-Unis , pays du bonheur et du rêve américain.

Tout ne sera pas rose pour Marguerite, Anne et Camille qui n'ont pas le choix. Il faut suivre ce père écervelé et qui manque à tous ses devoirs. Son rêve est une obsession.
Ses filles doivent se débrouiller dans un pays qu'elles ne connaissent pas et où la langue n'est pas la leur.
Elles seront courageuses tout au long du récit. Avec ou sans Joseph, survivre est leur quotidien.

Cette saga compte 1167 pages qui nous plongent dans le désarroi, la tristesse, la peur, la joie parfois mais la morale de cette histoire c'est l'amour qui unit les trois soeurs quoi qu'il advienne.

Mon avis : c'est la deuxième saga que je lis de cette auteure.
Belle écriture. On vit avec cette espérance que tout va aller mieux tout au long du récit et leurs douleurs sont nos douleurs. Très prenant.

Je le conseille aux lectrices/lecteurs qui apprécient les histoires de famille. Celle-ci en particulier est parsemée de faits historiques et informations diverses sur une période de 1880 à 1912.
Tout ce qui attire les Canadiens vers les Etats-Unis à cette époque. Le rêve américain, l'Eldorado et autres utopies.

Certains ne s'en sortiront pas indemnes, d'autres y trouveront leur bonheur.

J'ai eu du mal à quitter cette famille si attachante.

Gilou - Belgique - 76 ans - 14 décembre 2013