Tatiana De Rosnay nous tient efficacement en haleine avec cette histoire de cohabitation, de proximité oppressante, de terreur de voisinage.
Même si la fin du livre pourra être décevante pour certains, la tension psychologique est bien exprimée dans cette histoire qui nous renvoie aussi à nos propres peurs.
Un bon roman.

Vinmont - - 50 ans - 1 mars 2021

C’est après avoir lu récemment quelques critiques positives au sujet de ce livre que je me suis laissée tenter par la découverte de ce thriller psychologique.

Colombe et sa famille emménagent dans un bel appartement dans lequel ils se sentent bien dès les valises posées. Dès lors, débute le calvaire de Colombe. Pendant des semaines, elle va être la victime d’un voisin mystérieux qui prend plaisir à la harceler toutes les nuits où son mari est absent. Il allume sa sono et l’empêche de dormir avec une musique assourdissante qu’elle déteste. Mais il n’y a que dans sa chambre que l’on l’entend, aucun bruit dans les autres pièces, dans le couloir ou sur le palier du voisin invisible qui refuse d’ouvrir sa porte ou de tenir compte de ses courriers.

Elle s’interroge, devient-elle folle, hallucine-t-elle ? D’ailleurs, c’est ce que pensent son mari et sa sœur auprès desquels elle n’obtient aucun soutien. Personne ne la croit et ne comprend ce qu’elle vit… Les jours passant, privée de sommeil, Colombe va changer de comportement, négliger son travail, ses enfants, son mari et son foyer, subir une réelle emprise jusqu’à la dépression voire la folie face à ce voisin irréprochable aux yeux des autres habitants de l’immeuble.

Au fil des pages, on assiste à la métamorphose de Colombe ou comment une femme discrète et dévouée à sa famille va voir sa vie de famille et son couple voler en éclats : fini la gentille Colombe et bonjour vengeance. Voilà un "pétage de plombs" qui va bouleverser sa vie, elle est bien décidée à reprendre sa vie en main, qu’il s’agisse du voisin comme du mari. Là, je ne vous en dis pas plus…

Une intrigue qui nous maintient en haleine durant tout le roman où le suspense monte crescendo. Seul bémol, une fin trop rapide expédiée en quelques pages.

Cristina21 - - 50 ans - 1 janvier 2016

L’histoire est très prenante
Un livre que l'on ne peut pas lâcher, une fois ouvert, impossible d'arrêter sans connaitre la fin. Un suspense efficace, on ne s'ennuie pas .
A lire absolument!

KAROLE - - 49 ans - 24 janvier 2014

Houla, je me suis interrogée à de très nombreuses reprises lors de ma lecture s’agit-il vraiment de la même romancière qui a écrit l’excellent « Elle s’appelait Sarah » ???
Franchement c’est d’une mièvrerie …
Je n’avais qu’une envie c’est de secouer sans ménagement l’héroïne Colombe, qui est bête à bouffer du foin … tout est cliché et l’écriture m’a paru (tout comme son héroïne) terne et sans aucun relief.
Le scénario est peu crédible : comment peut-on essayer de nous faire gober qu’une seule personne entende une sono à fond, des bruits de marteau et d’aspirateur à 3 heures du mat’ dans un immeuble et que personne d’autre n’ait jamais rien entendu … Faut pas prendre les gens pour des cornichons Mme de Rosnay !!!
Cependant, je dois reconnaître que malgré tous les défauts mentionnés, j’avais quand même envie de savoir comment tout cela allait finir (je suis faible parfois …), et qu’il y a un certain suspense. Mais alors la fin … là franchement on touche le fond …
Un roman de gare, voire très certainement un vieux fond de tiroir remis au goût du jour après le succès de ses derniers livres, bref un thriller bas de gamme tout à fait dispensable …

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 19 décembre 2013

La littérature d'aujourd'hui regorge de ses histoires à épouvantails (dont les vrais auteurs, par ailleurs, ne sont pas toujours ceux cités...) et si les excellents"pulps" de papa ont pratiquement disparus on ne se lasse pas de ces ouvrages hystériques qui ne manquent pas de stratégies marketing pour se vendre: soit l'héroine est un homme - ou mieux, une femme - lambda et rangé(e) dans le quotidien avec des problèmes mineurs ou pas si importants (ou encore mieux: dans l'humanitaire) quand tout à coup surgit l'antagoniste au loin. (Par exemple; docteur, ou chirurgien, homme d'affaires en jet-lag, requin consultant de pub ou encore mieux: étranger afin de mieux attirer le chaland sinon le populo, vous avez compris ?)

Ensuite il peut s'agir au choix d'un serial-killer de préférence solitaire, d'un requin, d'une vague très haute, ou alors d'un pauvre écrivain du Vième arrondissement qui n'arrive pas à se faire éditer et qui possède pourtant des copins bobo-branchouiilles... [Drame] Et c'est encore mieux s'il sort la nuit aux Bains-Douches ou au VIP room et qu'il prend de la cocaine pour ensuite envisager une désintox. Là, l'intrigue est parfaite et on ne se lasse pas de découvrir ses habitudes glauques et ses amis riches et paumés tout comme lui, etc. Bon, j'exagère un tout petit peu mais s'il peut arriver que la mauvaise littérature soit primée ou très lue elle n'en est pas moins insipide ! Désolé.

Antihuman - Paris - 41 ans - 9 novembre 2013

J'ai dévoré ce roman, je l'ai vraiment beaucoup aimé, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire peur, même s'il est facile de voir les techniques utilisées. Ca monte crescendo, jusqu'à la tension extrême. Et ma foi, on ne regarde plus son voisin de la même façon. A lire d'urgence!

Flo29 - - 52 ans - 8 novembre 2013

J'ai acheté ce livre parce que moi aussi j'ai vécu sous un voisin 'voleur de sommeil'. Contrairement à Colombe dont les nuits sont écourtées très vite, le mien me réveillait chaque matin à 6H00 tapantes, semaine et weekend compris, en transformant sa chambre en salle de sports et en faisant du rameur juste au-dessus de ma tête, indifférent à mes plaintes. Rien de plus agaçant que de ne pas pouvoir dormir ... fatigant, énervant, on a une seule envie : que le voisin cesse son boucan et la solution finale fut de déménager ... Colombe a donc déniché l’appartement de ses rêves et s’y installe avec sa petite famille. Mais voilà, dès que son mari est en voyage, le voisin du dessus la tire de son sommeil en pleine nuit. Plus grave : personne n’y croit, personne n’entend rien, pire : son mari pense qu’elle a un amant ! Alors Colombe va réagir en s’immisçant dans l’appartement de l’ennemi et découvrira ainsi comment il sait quand elle est seule chez elle. La guerre est déclarée … mais jusqu’où cela les mènera ?
Un livre très psychologique qui se lit d’une traite. On compatit à la fatigue de Colombe, on veut que ses nuits ne soient plus blanches, jusqu’au final Colombe va se battre !

Chris - Bruxelles - 51 ans - 12 octobre 2013

Une famille emménage dans un nouvel appart, le mari n'est jamais là.
Colombe, sa femme, ne dort pas la nuit à cause du voisin du dessus qui écoute les Stones à un niveau sonore élevé.
L'histoire est bien ficelée, ça monte crescendo et c'est plein de rebondissements;
Excellent moment de lecture jusqu’à la fin.

Free_s4 - Dans le Sud-Ouest - 50 ans - 7 mars 2013

Après avoir dévoré Boomerang cet été, j'ai eu envie de lire d'autres livres de Tatiana de Rosnay. J'ai donc choisi, un peu au hasard, Le voisin.
Ce livre est tout simplement passionnant, rythmé, et met le lecteur en haleine, à tel point qu'il est difficile de s'en détacher...!
Cependant, je suis "déçue" par la fin, que je trouve un peu trop tirée par les cheveux. De plus, il y a quelques incohérences, entre autres la taille du Docteur Faucleroy, et le nom de Fabien Barthez.
Mais je n'en tiens pas réellement compte, car, malgré tout, j'ai, une fois de plus adhéré au style d'écriture de l'auteur, et adoré ce roman.
Prochaine étape, Elle s'appelait Sarah...

Gw3n - - 35 ans - 7 décembre 2011

J'ai vraiment trouvé ce livre atroce psychologiquement! Bien écrit, je l'ai aimé, mais il est tellement dur de ne pas s'imaginer à la place de Colombe, sous un lit ou encore DANS son lit, inquiétée par un voisin bruyant mais seulement à certains moments?
Sérieusement, qui ne s'est jamais demandé si son voisin du haut ne le faisait pas exprès de bouger les meubles le soir? En tout cas je l'ai trouvé bien écrit et j'ai été prise dedans dès le début, même si (et c'est bien dommage) ce livre se lit extrêmement vite!

Bouboule15 - - 35 ans - 31 octobre 2011

On m'a tellement conseillé ce livre que je me suis mis en lecture avec enthousiasme et curiosité. Bien mal m'en a pris!!
On retrouve tous les poncifs de la fausse bonne rentrée littéraire : la voix intérieure en italique, le contraste entre sœurs, l'époux infidèle et la fin plutôt ratée à mon goût.
Alors certes le style est fluide et le rythme (malgré quelques longueurs) tient la route mais une relecture par l'auteur de son roman aurait permis d'éviter de grossières erreurs (la taille du Dr et le nom écorché de l'international Fabien Barthez, entre autres).
Ce livre permettra au moins une franche rigolade pendant la sempiternelle fête des voisins.

Seb - - 47 ans - 26 octobre 2011

Décidément Tatiana de Rosnay me plait beaucoup, j'avais adoré "Elle s'appelait Sarah", aimé "Le coeur d'un autre" et là j'ai passé un très bon moment avec celui-ci. Un livre qui se lit très vite, on rentre bien dans l'histoire, par moment on peut "flipper" donc bien. La fin n'est pas des plus prévisible donc c'est bien de ne pas être tombé dans les clichés.

Margaux-50 - - 29 ans - 3 septembre 2011

Cet ouvrage, nous dit l’auteur, dans sa dédicace, a été inspiré par les nuisances nocturnes que lui a occasionnées son propre voisin pendant plusieurs mois. Gageons, même si la réalité dépasse parfois la fiction, que l’intrigue proprement dite est pure invention et que, selon la formule habituelle «toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé, serait pure coïncidence», du moins je l’espère pour elle !
Colombe, son héroïne se trouve en effet confrontée à un enchaînement de situations très rocambolesques et, en définitive, assez invraisemblables.
Certes, ce voisin indélicat est totalement diabolique ; mais, tout aussi diabolique est l’envoûtement que ce scénario peut exercer sur le lecteur, à son corps défendant.
L’écriture est fluide et agréable et, comme plusieurs membres de CL en ont témoigné ici, je me suis fait avoir, moi aussi… En effet, la chute étant assez décevante et «tirée par les cheveux», j’ai refermé le livre en me disant «tout ça pour ça !»…
Donc, si vous avez deux heures à perdre au sens propre, n’hésitez pas, vous ne verrez pas le temps passer ! En conclusion, un excellent roman de gare, mais, sans plus.

Isis - Chaville - 79 ans - 2 juillet 2011

Un livre très bien écrit à la tension montant crescendo. Une histoire très crédible (malgré quelques invraisemblances) qui vous prend aux tripes pour ne plus vous lâcher.
Préparez-vous à d'agréables frissons ! (à lire le soir et seul(e) de préférence)

Marsup - - 48 ans - 17 juin 2011

Ce livre m'a tout d'abord attirée pour son titre, et son résumé.
Puis j'ai lu quelques critiques, et cela m'a confortée dans mes impressions.
Puis je l'ai commencé et j'ai été un peu déçue..on n'est pas dans le thriller haletant tant vanté, même si on s'en approche quelque peu.
Malgré tout ça reste un livre sympathique à lire entre deux romans plus complexes.
La lecture est facile, sans longueurs et l'intrigue prend forme assez vite..
En un mot, un livre à lire sous le soleil avec une bonne tasse de thé..

Lutine - rennes - 39 ans - 18 mai 2011

On a tous connu un voisin si différent de nous, à nous empoisonner l'existence, surtout quand on rentre à la maison après une dure journée de travail.
Néanmoins ce roman ne s'arrête pas là et nous sommes finalement plus confronté à une crise de la quarantaine qu'une femme affronte d'une manière plutôt radicale !
le livre se lit très rapidement, un bon suspense, mais j'ai préféré "boomerang" du même auteur, grâce à des personnages plus attachants.

Gardigor - callian - 47 ans - 6 mai 2011

Et c'est tant mieux, car j'ai adoré ce livre, un suspense psychologique, une fois commencé, je n'ai pu m'arrêter. J'ai préféré "le voisin " à "Elle s'appelait Sarah" où parfois je m'étais ennuyée. Je suis donc réconciliée avec cette auteure et ne manquerai pas de lire ces autres romans. Je vais poursuivre avec "Boomerang".......

Kalista - - 64 ans - 9 avril 2011

Moi aussi je me suis fait avoir. Et pas de la même façon !

J’ai peu envie de m’étendre, car cela n’en vaut vraiment pas la chandelle. Autant j’ai aimé l’intelligence et la sensibilité de « Elle s’appelait Sarah » un roman très bien documenté et fort, autant ceci appartient à la littérature de gare.
Les bouquins ‘hot’ à deux sous que l’héroïne lit la nuit semble avoir pris possession de l’auteur, et imbibent son style de platitudes à pleurer : Les exemples fourmillent : « Je sentais que tu mourais d’ennui dans ta petite vie tranquille et que tu attendais un homme comme moi pour te délivrer ! ». Et en aucun cas, on ne peut croire à du second degré ! « Colombe se retrouve plaquée contre lui. Etrange d’être dans les bras d’un homme beaucoup plus grand qu’elle. » Elle fait déjà un bon mètre 80 et lui est décrit sur une carte d’identité qu’elle a déniché en fouillant dans ses affaires, comme mesurant 1m50… A-t-elle relu ? A-t-elle fait écrire la chose pendant qu’elle était en vacances ? Trouvé un(e) ghostwriter pendant qu'elle se dorait au soleil? Il faut alors mieux les choisir!

« Colombe cherche sa chemise des yeux…. Elle ne peut croire qu’elle a été sur le point de s’offrir à cet homme ! » « Le regard calculateur et fixe ressemble à celui d’un reptile! »: écriture primaire, poncifs à la pelle ! Peu de vraisemblance, côté suspense. Que diable n'a-t-elle jamais appelé la police? Un livre qui repose entièrement sur du faux! Et ce mari absent pour permettre la fabrication des bruits insolites... Moi j'aurais au moins mis le mari à cet étage fatidique, cela aurait été plus drôle! mais alors elle n'aurait pas pu jouer aux petits jeux de déplacement d'objets copiés collés d'Amélie Poulain, je crois!
« Déjà vu », comme on dit en anglais !

Ajoutons le procédé à cinq sous d’utiliser une voix en italique qui la tutoie pour exprimer ses débats intérieurs, c’est lourd, lourd ! « Arrête de faire la trouillarde, enfin, tourne la clé ! Il faut bien que tu te venges de ce salaud. »« Ecouter les messages du docteur ? Non, ce n’est pas bien, ce serait comme ouvrir son courrier. Allez appuie. Tu en meurs d’envie. C’est facile. Si facile. » Procédé lourdingue que l’on retrouve une page sur deux.

Quelques passages simili-hot pour corser un roman de bobonne qui a décidé d’écrire mais n’a rien à dire et est en mal de vocabulaire. A retirer du commerce!

... Quoi? C'est une réédition en 2010, d'une ponte de l'an 2000? Pauvre France!

Deashelle - Tervuren - 15 ans - 8 novembre 2010

Je commence sans grande conviction : le sujet ne me dit mais alors rien du tout... Problème de voisinage ; ce n'est pas ma tasse de thé ! Ce livre est un cadeau, alors je fais l'effort. Mais voilà, je me suis fait avoir, l'histoire se monte petit à petit, je me laisse prendre au jeu et je dévore littéralement ! J'ai beaucoup aimé l'intrigue, le style et les personnages. Idéal entre deux livres très sérieux.
C'est sûr, je vais lire les autres livres de cette auteur en espérant passer un aussi bon moment !

Mandarine - - 52 ans - 1 août 2010

J'ai effectivement passé un bon moment avec cette lecture. Bien écrit, facile à lire. Seul reproche : j'ai du mal à croire que cette femme ne soit pas intervenue plus tôt, que son mari n'ait pas cru à son histoire... Et la fin est un peu "grosse".

Malgré tout, un bon moment de lecture.

Arclan - - 58 ans - 11 mai 2010

Voilà un roman sympathique qui devrait avoir du succès. Un voisin qui sème la terreur chez sa voisine, c’est une bonne idée !

Il faut dire que Colombe Barou est une femme transparente, qui joue les nègres littéraires pour un éditeur capricieux (pléonasme ?). Son mari est souvent en déplacement, on se doute que ses déplacements sont aussi des occasions de lutiner. Leurs deux jumeaux, Balthazar et Oscar sont en pleine croissance.

Il s’agit de changer d’appartement. Et lorsque Colombe visite le 3ème étage du 27 avenue de la Jostellerie, c’est le coup de foudre. D’autant que le propriétaire la veut absolument comme locataire. Elle choisit bien sûr la meilleure chambre. Patatras, dès que son mari s’absente et seulement quand son mari s’absente, le voisin du cinquième, le docteur Faucleroy lui balance vers trois heures du matin, des chansons des Rolling Stones.

Colombe croit devenir folle, elle se plaint à son mari, ça vire à l’obsession. Elle se met à tout négliger, son travail, ses enfants, sa maison et même son couple. Surtout quand elle découvre que son mari la trompe.

L’écriture de Tatiana de Rosnay est nerveuse et plaisante. Colombe est un personnage très réel et au bord de l’implosion. Tout est plausible, même le dénouement. Il n’y a pas de repos et l’angoisse de Colombe monte crescendo.

Ce roman est une bonne surprise printanière que je vous recommande.

Livrespourvous - - 57 ans - 6 mai 2010

Je ne pensais pas aimer autant ce livre en le choisissant à la bibliothèque. Pris par hasard, le résumé m'intriguait.
Finalement je n'ai pas pu le lâcher un moment en commençant l'histoire.

Le suspens est au rendez vous dans cette histoire qui commençait comme une histoire banale.
L'effet boule de neige est très bien décrit ici ce qui nous fait nous attacher aux pages.

Malgré une fin où j'ai plutôt été déçue je trouve que ça reste un très bon roman à suspens.

Aamelie - chartres - 44 ans - 13 décembre 2006

Face à son nouveau voisin, elle a le choix vaincre ou déménager - Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien d'une affligeante banalité. Colombes Barou est une femme sans histoires. Une de ces femmes auxquelles il n'arrive jamais rien. Comment peut-elle imaginer ce qui l'attend dans le nouvel appartement où elle vient d'emménager ? Sans raisons apparentes, à l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi...
Un très bon suspense pour ce petit roman j’ai découvert un auteur sensible et agréable à lire avec une histoire originale de cet épouvantable voisin mais aussi l’histoire d’un quotidien sans saveur sans couleur, une prise de conscience de l’échec d’une vie …..

Elfe - - 68 ans - 11 septembre 2005

De père français et de mère anglaise, Tatiana de Rosnay a vécu aux Etats-Unis et ça se sent dans son écriture. J'étais vraiment surprise de constater la qualité du suspens, passé la petite période nécessaire pour "entrer" dans le roman.

Colombes Barou est une jeune mère de famille parisienne sans histoires, effacée et discrète. Après un déménagement, son voisin du dessus lui rend les nuits impossibles, déclenchant une facette de sa personnalité jusque là insoupçonnée.

Le roman débute par la présence de Colombes cachée sous le lit du voisin, laissant ainsi présager un crescendo tout au long du roman. Et le suspens est tissé de main de maître, subtil, progressif et cohérent. Il n'y a guère que les répercussions de la première nuit interrompue qui m'ont parues disproportionnées, heureusement qu'on n'est pas dans le cirage comme ça après une seule mauvaise nuit.... Mais l'action se rattrape très bien par la suite.

Une nouvelle auteure que j'ai eu grand plaisir à découvrir, dont je vais lire les autres livres assurément !

Aussi en 4° de couverture les critiques élogieuses sont tirées de "Gala", "Ouest France dimanche", ça peut sembler indiquer une qualité moindre, il n'en est rien !

Cuné - - 57 ans - 24 décembre 2004