Bidochon (Les), tome 08 : Vent du soir
de Christian Binet

critiqué par CC.RIDER, le 12 décembre 2010
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Robert souffre d'aérophagie
Quand Robert est invité chez des amis, il a tendance à trop boire et à trop manger. Résultat, il se retrouve indisposé en rentrant chez lui et même souffrant de crises d’aérophagie. Incommodée par l’odeur, Raymonde lui en fait l’amer reproche. Il devrait essayer de se retenir, ou à tout le moins, aller se soulager aux toilettes… Robert propose une réconciliation sur l’oreiller, mais Raymonde est si mal disposée et lui si précipité dans sa prestation que celle-ci tourne au fiasco.
Ce huitième volume de la saga des français moyens les plus minables de la galaxie BD, les Bidochon, se présente, une fois n’est pas coutume, sous la forme d’une seule histoire. L’ironie, le comique et les situations cocasses sont toujours au rendez-vous, même si l’auteur exerce cette fois son humour sur le thème des vents, pets et autres gaz d’échappement. C’est vachard, trivial et vulgaire bien sûr, mais tellement bien vu et bien caricaturé. Tout le monde a eu à supporter avec le sourire ces invitations ennuyeuses finissant par une mortelle séance de diapos. Autant en rire… « D’une façon générale, termine Binet, cet album est dédicacé à tous les airs, avec qui mes rapports furent aussi divers qu’enrichissants. »