Ainsi va la mort
de Charles Willeford

critiqué par Clubber14, le 26 novembre 2010
(Paris - 44 ans)


La note:  étoiles
Pas d'un grand intérêt....
Quatrième de couverture :

Le sergent Hoke Moseley s'occupe toujours des " décès non éclaircis " et il est en train d'essayer de deviner le rôle d'un boîtier commandant l'ouverture électronique d'une porte de garage dans un meurtre vieux de quelques années lorsqu'il reçoit de ses supérieurs l'ordre de se laisser pousser la barbe. Comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, Hoke apprend que le nouveau chef de la police envisage l'interdiction de fumer dans les locaux officiels, régulant la zone fumeurs sur le parking. Enfin, en rentrant chez lui, Hoke découvre qu'un criminel qu'il croyait avoir envoyé au bagne pour le restant de ses jours, est devenu son nouveau voisin.

Mon avis :

Non vraiment pas d'un grand intérêt que ce roman. Le policier principal, Hoke, va se retrouver embarqué dans une histoire de travail clandestin et pour ce faire il va devoir s'infiltrer dans la ferme du très méchant "Boke". Mais voilà, en parallèle à cette histoire il doit surveiller son nouveau voisin qui n'est autre qu'un ancien criminel qu'il a lui-même arrêté quelques années auparavant.

Dans ce roman, l'auteur se perd un peu en détails inutiles et oublie complètement de préciser des choses très importantes. Il est difficile d'en dire plus sans dévoiler l'intrigue, je laisse donc au lecteur le soin de découvrir mais vraiment je n'ai pas spécialement apprécié ce texte. Je n'ai pas vu où voulait en venir l'auteur si ce n'est un vague "la malhonnêteté paie" en fin de roman et encore.....

Les personnages sont un peu insipides, les rôles pas toujours très clairs ni définis.
A des années lumières des artistes que sont Ellory, Stevens, Palhaniuk et consorts et encore à des années des Manchette, Salis, Pouy, Dessaint, Jonquet....

Passer à côté m'aurait fait économiser 4 bonnes heures.