Quart-temps dans la vie d'une haine
de Stéphane Grobarcik

critiqué par Cacagne, le 18 novembre 2010
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Une claque !
Redécouverte de la "chose" (l'ouvrage) il y a peu de temps. Un ovni. J'ignore l'état moral - mental - de l'auteur mais il dispose d'un sacré coup de plume. Cette "chose" - j'ignore comment la qualifier autrement - concentre une bonne partie de l'intime de l'être dans ce qu'il a de douteux, obscur, vicieux et pervers.
L'individu, ou plutôt la "chose humaine", telle qu'elle est envisagée par l'auteur, est décrite dans des situations où l'extrême rejoint la banalité, ces petites choses de la vie de tous les jours qui, exploitées, révélées de cette manière invitent à un tout autre regard sur le quotidien de chacun.

Une forme de chronique de la haine ordinaire.

Mordant, cinglant, pinçant, désabusé (sayez, les qualificatifs mes reviennent).

Un joli bijou littéraire de noirceur.