Je ne porte pas mon nom
de Anna Grue, Catherine Lise Dubost (Traduction)

critiqué par Laurent63, le 17 novembre 2010
(AMBERT - 50 ans)


La note:  étoiles
Une découverte du Danemark
Présentation de l'éditeur :
Le commissaire Flemming Torp dîne chez ses amis Marianne et Dan Sommerdahl, dans une confortable villa de Christianssund, ville prospère du Danemark. Dan est en arrêt maladie pour dépression : son poste de directeur artistique dans une agence publicitaire lui a procuré un certain confort matériel mais l'a écœuré. A quarante ans, il doute de ses choix. Rien de tel que la fréquentation d'un commissaire de police pour ouvrir son horizon ! Une femme de ménage est assassinée dans les locaux même de son agence de pub. Voilà Dan sur les talons de Flemming Torp à démêler réseaux de prostitution et pseudo-œuvres sociales d'aide aux clandestins. Le quadragénaire se prend au jeu et reprend du poil de la bête. Quelle est la différence entre un publicitaire dépressif et un "Détective chauve" ? Le premier bichonne son Audi A6 quand le second batifole avec son chien.

Magnifique polar qui nous plonge dans l'ambiance sordide de l'esclavage moderne du sexe, avec des personnages déroutants, et peu ordinaires. Une intrigue très bien ficelée, et qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière ligne. Des rebondissements très nombreux et imprévisibles qui donnent beaucoup d'effets à cette fiction. Un premier roman pour cette auteure danoise qui est très réussi, et qui donne envie d'en lire plus. Vivement les prochaines parutions...
Encore un excellent polar venu du froid 9 étoiles

Dan Sommerdahl, publicitaire aisé traverse une grosse crise dépressive. Son meilleur ami, le commissaire Flemming Torp passe la soirée avec lui quand il est appelé pour un assassinat dans l'entreprise de Dan. Les deux hommes vont donc enquêter ensemble ou séparément, leur coopération n'étant pas forcément appréciée par tous.

L'assassinat de cette femme de ménage discrète, sans mobile apparent va les emmener dans un univers dont ils ignoraient les horreurs, celui de la traite des femmes. Ils vont croiser une curieuse association d'aide aux victimes où ils iront de surprise en surprise en découvrant les membres de cette association.

Comme souvent dans les romans scandinaves, il n'est pas facile de retenir les noms propres. Mais l'intrigue est excellente, les rebondissements fréquents, les personnages sensibles et sympathiques; tout ceci très justement combiné, fait de ce « premier opus d'une série » un très bon roman policier.

Marvic - Normandie - 66 ans - 11 septembre 2011