L'arc-en-ciel
de David Herbert Lawrence

critiqué par Bookivore, le 26 octobre 2010
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
Magnifique
Quatrième de couverture : À travers l'histoire de trois générations de femmes, Lydia, Anna et Ursula, D. H. Lawrence livre le premier volet de sa grande fresque des femmes amoureuses. Dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, en pleine mutation, qui, progressivement, passe d'un monde rural à la société industrielle, Ursula Brangwen réalise enfin les aspirations de sa mère et de sa grand-mère, et incarne une jeune femme moderne accédant enfin à la pleine conscience d'elle-même. Paru en 1915, L'arc-en-ciel est immédiatement censuré et interdit, en raison d'" outrances " qui paraissent aujourd'hui bien timides.
D. H. Lawrence, par la force d'un art qui est toujours au plus près de la vie, par la volonté presque forcenée de rendre compte de ce qui se passe au plus profond d'un être, n'a de cesse de " proclamer que les mystères et les passions de la chair sont aussi sacrés que les mystères et les passions de l'esprit ".


Oui, "L'Arc-En-Ciel" est un grand livre. Malgré quelques passages un peu longuets (ce qui explique que je ne lui donne pas la note maximale, mais le coeur y est) ce roman, pas le plus connu de l'auteur (qui n'est pas un auteur figurant parmi les plus connus), est cependant, et de loin, son meilleur, meilleur que "L'amant de Lady Chatterley" (le voici, son plus connu !) ou "Femmes en amour" (adapté au cinéma par Ken Russell : "Love").
"The Rainbow", parfois assez initiatique, est une oeuvre poétique assez sulfureuse pour l'époque. Certes, ça a vieilli, mais ça reste excellemment bien écrit. Magnifique !