Pas très plaisant à lire, DISPATCHES du reporter de guerre Michael Herr nous apprend toutefois de ces choses cruciales. Et notamment sur le sort d'hommes laissés seuls en zone de guerre; non seulement à la merci de vietcongs acharnés mais aussi à celle d'une administration Américaine débile et d'ordres absurdes donnés par des gradés la plupart du temps dépassés.
Sans compter la drogue indispensable (avec la musique) pour tenir en subissant également une bureaucratie morose dont ce n'est jamais la faute ! Au Vietnam, personne n'est coupable et à votre retour on s'étonnera que vous n'ayez pas plus assuré malgré les 47 000 morts...
Inutile donc de spécifier le caractère halluciné de ce récit et de la colère et de l'énergie que Michael Herr nous fait passer à travers ses lignes: le tout est sans aucun doute guerrier, mais aussi très poignant jusqu'à la toute fin.
De bonnes leçons qui restent lettres mortes encore à ce jour.
Antihuman - Paris - 42 ans - 15 mai 2017 |