André Schmitz, Pour ainsi dire
de Collectif

critiqué par Sahkti, le 16 octobre 2010
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
L'humilité de Schmitz
Le n° 147 de la revue poétique L'Arbre à Paroles est dédié à André Schmitz, poète belge, ardennais, à la bibiographie aussi longue que belle. Un poète qui se veut humble, discret, et dont les recueils sont pourtant indispensables à la poésie, que celle-ci soit ou non belge.
Belle idée qu'a eu l'équipe rédactionnelle de L'Arbre à Paroles de rendre hommage à ce poète hors du commun à travers des textes de l'auteur mais aussi grâce à une complicité poétique due à Francis Chenot, Véronique Daine, Alain Dantinne, Rio Di Maria, Marc Dugardin, Paul Mathieu, Julia Musté et Jérôme Nicolle.

Pour mieux découvrir l'auteur, nous suivons les traces de Paul Mathieu (Les hoquets d’André Schmitz), André Doms (Quatre itinéraires sur la route Schmitz), Véronique Daine (Vous, dans le lit de l’étrangère), Gabriel Ringlet (Les copeaux d’une sainte écriture), Pierre Schroven (L’amour du feu) et encore Patrice Breno (Retrouver la juste mesure).
Schmitz étant un auteur que j'apprécie énormément, j'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ce numéro à lui consacré, dans lequel beaucoup de justesse entoure la vision qu'en ont les autres plumes et l'importance de son travail.


Quelques lignes d'un inédit d'André Schmitz publié dans ce recueil:

TRIESTE
"Triste à Trieste, l'étiez-vous
Quand la bora flagellait
votre robe jusqu'à la peau
et votre peau jusqu'à l'os ?
Et vous priait de vous laisser toucher
par toutes sortes de prières
qui ressemblaient à vos genoux
et les rassemblaient dans une frilosité tremblante ?"
(page 67)