La Dame aux oeillets
de Archibald Joseph Cronin

critiqué par Antinea, le 11 octobre 2010
(anefera@laposte.net - 45 ans)


La note:  étoiles
Play it again, Sam !
Catherine est une femme d’affaires dans la Londres des années 30. Elle a tout sacrifié à sa carrière d’antiquaire renommée, elle a « réussi », comme le disent ses proches. Oui, mais à quel prix… Elle n’est pas mariée, n’a pas d’autre enfant que Nancy, sa nièce orpheline et qu’elle adore. Nancy a dix ans de moins que Catherine et souhaite devenir une grande actrice. Catherine l’aime de tout son cœur et ne veut que son bonheur. Aussi se méfie-t-elle de Chris Madden, cet américain rencontré depuis peu sur la côte d’azur et que Nancy lui présente comme son fiancé.

Entre ambitions et regrets, amour et raison, Londres et New York, les cœurs des trois protagonistes se baladent dans une histoire cousue de fils blancs et remplie de clichés.

La Dame aux œillets n’est pas franchement un monstre d’originalité. Pas de message philosophique, pas de réflexion instructive. C’est un roman à l’eau de rose divertissant, qui se lit agréablement mais dont on ne peut pas dire qu’il vous surprend. J’ai beaucoup aimé le cadre édulcoré : on est dans la société privilégiée, on prend le transatlantique, on va au restaurant, ou dans des soirées chic, bien habillés… C’est Hollywood aux heures de gloire, un film en noir et blanc, un amour impossible, Bogart et Bergman…