Le jeu de l'amour et de la mort, tome 3 : La comtesse des ténèbres
de Juliette Benzoni

critiqué par Maya, le 28 février 2002
(Eghezée - 49 ans)


La note:  étoiles
Une fin en beauté
« La comtesse des ténèbres » clôture le cycle commencé avec « Un homme pour le Roi » et « La messe rouge ». On y retrouve avec plaisir tous les personnages, du moins ceux qui ont survécu à la Terreur. Ce troisième volet se distingue des deux autres par son atmosphère. Moins de violence, moins de sang mais beaucoup plus de mystère, ce qui le rend, je trouve, beaucoup plus agréable.
Plusieurs énigmes donc s’entrecroisent, les vraies et les romancées. S’il y a toujours le mystère Louis XVII, Juliette Benzoni s’intéresse d’avantage ici au sort de Madame Royale, souvent oubliée au profit de son frère mais dont le sort dans la prison du Temple n'a pas du être beaucoup plus enviable. Côté romance, un mystérieux fantôme dans un monastère abandonné. Et puis bien sûr, les questions qu'on se pose depuis les premières pages : quand Anne-Laure sera-t-elle débarrassée de son infâme mari, elle et Batz vont-ils enfin faire crac-crac ? Bref les grands classiques mais ça marche à tous les coups, on lit jusqu'au bout.
Dans l'ensemble, cette série est agréable à lire mais c’est loin d'être la meilleure de Benzoni. Je maintiens que l’histoire d'amour (pourtant une spécialité de Juliette !) n'est pas assez présente. Je n’ai pas vraiment cru à la romance entre Anne-Laure et le baron de Batz. Il est vrai que le personnage ayant vraiment existé, il est délicat de lui faire faire n’importe quoi, surtout lui accorder un destin différent. Mais quand même, je reste un peu sur ma faim, il manque un petit quelques chose…