Dragon Ball, tome 42 : La victoire
de Akira Toriyama

critiqué par Harry Potter, le 29 septembre 2010
(Arcangues - 26 ans)


La note:  étoiles
Dragon Ball 42
Le méchant Boo est animé par une soif de combat sans précédent. Pour provoquer ses adversaires et les pousser à l'affrontement, il n'hésite pas à décimer l'humanité entière. Heureusement,Trunks et Sangoten sont arrivés au bout de leur entrainement. Pourtant, le combat au départ équilibré tourne vite au désastre, quand Gotenks se fait finalement absorber par Boo. Malgré l'intervention de sangohan, plus en forme que jamais, Boo demeure désormais sans rival.
Le dernier espoir de l'humanité résiderait-il dans les potalas, ces étranges boucles d'oreilles qui permettent à ceux qui les portent de fusionner automatiquement?
Hélas, la seule personne à disposition permettant de fusionner avec Sangoku s'avère être ...Mister Satan
Une fin décevante mais néanmoins sincère. 6 étoiles

Voici l’ultime volume de la saga Dragon Ball et malheureusement il est décevant même s’il parvient à relever un peu le niveau du cycle Boo. Hormis le manque de développement de la partie « aventure intérieure », cette fin comporte quelques bonnes idées. Le monologue de Vegeta est très clairement le grand moment de ce volume et clôt de façon assez élégante l’éternelle rivalité entre les 2 personnages phares de la série. De même, l’idée de faire intervenir les Terriens dans le combat et le rôle prépondérant de Mister Satan apporte un peu de renouveau assez appréciable. Autre bonne idée, l’apparition très furtive de personnages très anciens, clins d’œil sympathiques envers les fans. On pourra regretter une utilisation beaucoup trop facile et outrancière des Dragon Balls et un développement de certains personnages sur la fin qui frise parfois le ridicule. Mais le fait de conclure la série sur un Tenkaichi Budokai et le raccord symbolique avec le tout début de la saga est un bel hommage à cette série hors normes. Au final, Dragon Ball est bien sûr un classique immense, dont les héritiers se font encore connaître aujourd’hui et le feront encore pendant de nombreuses années. Malheureusement, conséquence de son succès, la série connaît une grande baisse de régime après le cycle Namek (qui aurait d’ailleurs fait une fin parfaite) pour toucher le fond lors de son dernier cycle. Reprenons donc les premiers volumes, parfaits, qui représentent ce que le shonen peut proposer de meilleur.

Sotelo - Sèvres - 41 ans - 10 avril 2015