Et monter lentement dans un immense amour
de Katherine Pancol

critiqué par Pacmann, le 6 juin 2013
(Tamise - 59 ans)


La note:  étoiles
Coup de foudre ou pétard mouillé, à vous de juger.
Dans “Et monter lentement dans un immense amour…”, Katherine Pancol décrit tout d’abord un violent coup de foudre. La veille de son mariage, Angélina se rend chez son médecin. Dans l’ascenseur, elle rencontre un homme magnifique, Mann. Il la contemple et lui déclare son amour. Elle hésite un instant, à la veille de son mariage avec un ami d’enfance, mais ensuite elle ne voit plus que lui. Il saccage d’un coup une vie qui semblait bien rangée et elle restera dans son lit le jour de son mariage. Mais Mann est-il vraiment l’homme de sa vie, lui qui lui a fait promettre de lui faire une confiance aveugle ? Certes elle a senti en lui une liberté, une force et une assurance qui comptent bien davantage à ses yeux que la position sociale promise en s’unissant avec Paul ; c'est bien là le mystère du sentiment amoureux. Le roman décrit la folie qui emporte les deux héros, des péripéties qui tantôt les éloignent, tantôt les rapprochent. L’auteur use d’une écriture à perdre haleine, hyperbolique, mais bien en communion avec le sujet de l’extrême amour. Katherine Pancol use aussi de symboles pour être en accord avec le titre de son roman, comme par exemple l’ascenseur au début de roman et la montée de la scène finale, mais parfois on peut se demander si on n'est pas à la limite du roman de gare. Elle ne fait d’ailleurs aucun effort pour qu’on puisse croire à cette histoire qu’elle rend exagérément irréaliste. Dommage on aurait alors pu croire que les coups de foudre existent vraiment.