Serenity House, ou, Les vieux jours de l'ogre
de Christopher Hope

critiqué par Alma, le 9 septembre 2010
( - - ans)


La note:  étoiles
Comment s’en débarrasser ?
Il s’en passe de belles à Serenity House, maison de retraite appartenant au groupe international d’hospices « Age sans frontière » qui, sous couvert de « laisser aux malades l’accès aux méthodes d’extinction » débarrasse les familles des vieillards encombrants ….. .

Max Montfalcon, vieil homme rattrapé par son passé, que son gendre voudrait voir disparaître, cherche avec l’aide de sa petite fille, à se débarrasser de Jack, un psychopathe, employé à l’hospice, qui cherche à l’éliminer .

Une gamme de personnages souvent déjantés , à la fois ogres et victimes , en particulier Jack, « un garçon qui a une brique à la place de la tête , une télévision à la place du cœur , un goujat, un fainéant, une fripouille », qui se délecte des cruautés montrées dans les films d’horreur .

Un roman loufoque à la satire féroce , pétri d’un humour noir réjouissant lorsqu’il prend pour cible la vie de Max quand il séjourne chez sa fille et son gendre ou sur la quotidien de la maison de retraite, mais qui devient glaçant et déstabilisant lorsqu’il s’exerce à propos des méthodes dites scientifiques des médecins maudits exterminateurs des Juifs . Là, j’ai ressenti un malaise…….