Légendes de Catherine M.
de Jacques Henric

critiqué par Bolcho, le 21 février 2002
(Bruxelles - 76 ans)


La note:  étoiles
Lisez plutôt le dictionnaire
Alors, vous ouvrez le livre. On ne peut pas en rester à la vision des fesses de couverture quand même. Et puis vous lisez 32 pages. C'est le moment de faire le compte. L'auteur nous a déjà parlé (ou fourni une citation) de Proust, Genet, Jarry, Walter Benjamin, Joyce, Musil, Giacometti, Cézanne, Henric (ses autres bouquins : autopromotion), Zola, Colette (ah ! non, celle-là, c'était sa première petite amie.), Tina Modotti, Edward Weston, Lacoste et Paul Smith (un peu de mode pose aussi son homme), Courbet, Velasquez, Titien, Watteau, Bataille, Tertullien, Rodin, Sollers, Philippe de Champaigne, mère Angélique, Kafka, Spinoza, Picasso, Wrangler (ça, ce n'est que sa voiture, mais je suppose qu’elle en jette aux yeux des connaisseurs), Ralph Gibson, François Jullien, Kenneth Clark, Dieu, Osée, Mathieu, St Thomas, Malherbe, Brassaï, Masaccio, Artaud. En 32 pages ! Inutile de dire qu'il nous les cite à la volée sans nous en dire grand chose. On a un peu l’impression d'un convive éméché qui nous ferait la liste de tous ses amis haut placés. Ou d'un snob étalant sa culture. Ou d’un dictionnaire de poche mal foutu parce que ne respectant pas l'ordre alphabétique. « La vie sexuelle de Catherine M » (voir la critique) avait certains côtés attachants, humains. Jacques Henric, lui, manie quelques grandes idées qui résonnent d'autant mieux qu'elle sont un peu creuses. Oui, il m'a énervé. Non, je ne suis pas allé plus loin dans ma tentative. Que ceux qui auront plus de constance me jettent la première pierre ! Même pas mal, na !
Glups ! 2 étoiles

En voilà une critique qu'elle est bien faite ! Claire et directe, si le but en était de nous éviter de dépenser bêtement nos sous pour une lecture plus qu'inintéressante, c'est réussi ! Décidément, cette Catherine M. ne sera jamais en odeur de sainteté sur ce site... oserais-je dire que c'est tant mieux...

Pendragon - Liernu - 54 ans - 21 février 2002