J'ai adoré Alexandre Jardin, très longtemps, peut-être aussi parce que ses livres sont étroitement liés à mon histoire personnelle.
J'ai adoré "Bille en tête", "le Zèbre", "Fanfan" et surtout "Le petit sauvage", ainsi que "le zubial".

A partir de "L'île des gauchers", ça se dégrade fortement (on tourne en rond, c'est moins bien écrit etc...), et avec celui là c'est la chute, selon moi.....rarement j'ai été autant déçue par quelqu'un que j'avais admiré auparavant.

Sissi - Besançon - 54 ans - 30 novembre 2010

On retrouve ici le même thème de la lutte contre la routine et la monotonie dans le couple que dans "Le zèbre" du même auteur.
Le concept est traité par une approche différente qui est celle d'un nouveau couple qui ne veut pas sombrer dans la banalité -contrairement à son autre roman où c'est d'un couple installé dans l'habitude dont il s'agissait-.
On ressent à nouveau le même élan, la même envie de vivre la même chose ; d'autant plus qu'il n'y a pas eu de précédent télévisé pour cet opus.
La fin y est tout autant tragique, même si pour Mademoiselle Liberté, elle semble très soudaine et "torchée" un peu rapidement et donc d'autant plus brutale.

Maylany - - 44 ans - 31 janvier 2009

Alexandre Jardin nous a habitués à mieux, il me semble. j'avoue ne pas avoir réussi à le terminer.
Autant le petit sauvage m'avait fait rêver autant mademoiselle liberté ne m'a absolument pas fait "décoller".
Bon, j'espère que ce sera pour une prochaine fois.

Kalcinator - Philippeville - 41 ans - 20 octobre 2005

Oulala , c'est sa fête au m'sieur ! Moi j'ai beaucoup aimé ce livre, j'en fais facilement mon livre de chevet . Je ne pense pas que ce soit un livre qui ait été écrit dans l'unique but de rapporter du fric, je ne pense pas qu'Alexandre Jardin, écrive des livres, comme on produit en masse dans les usines... Moi j'ai trouvé ce livre d'une sincérité touchante, j'ai aimé lire la vie de ces amants qui ont le désir D'AUTRE CHOSE... Certes c'est un livre qui est abordable à tous, mais je pense qu'on peut en faire une qualité. Mon avis rejoint celui de Féline et Virgile, je me demande pourquoi il faudrait que la littérature soit destinée à une élite. J'ai beaucoup aimé

PtiteMorgane - - 37 ans - 30 mars 2005

c'est vrai que peut-être pas aussi bon que les autres mais quand même il fait rêver, tout ce que fait l'héroïne pour ce type est fantastique

Flo - Frameries - 50 ans - 6 avril 2003

En général, j'aime beaucoup Alexandre Jardin. J'ai tendance à considérer chaque roman comme une étape dans sa grande démonstration. Chaque livre développant une facette de son obsession qu'est l'amour et la perduration des sentiments. Mais sur ce coup là, l'héroïne est vraiment trop dingue, impossible d'éprouver pour elle la moindre sympathie (pour lui non plus d'ailleurs!). Reste l'écriture, que je trouve jubilatoire.

Maya - Eghezée - 49 ans - 16 janvier 2003

Le problème est qu'un véritable écrivain, il me semble, n'écrit pas dans l'unique but de vendre ou de plaire à tous et il ne se force donc pas à écrire. Un livre est écrit parce que l'auteur s'est senti contraint d'écrire, parce qu'il se sentait mieux en écrivant, serais-je tenté de dire.
Tout dépend de ce que l'on veut lire.
Je ne pense pas relire un roman d'Alexandre Jardin car celui ci était le premier que j'ai ouvert. C'était vraiment lourdingue, complètement impertinent, loufoque. Je n'ai pas pu finir le roman.

Nevermore - Rennes - 42 ans - 19 novembre 2002

Si il est indéniable que les derniers romans d'Alexandre Jardin ne reflètent plus la qualité de ses débuts, je ne comprend pas la virulence de Jules. Je suis entièrement d'accord avec Virgile. Si Alexandre Jardin est aimé du grand public, tant mieux. Sa mission de romancier est réussie: divertir et faire rêver ses lecteurs. Nous ne sommes plus au moyen-âge où la lecture était réservée à l'élite lettrée. N'y a-t-il aujourd'hui de romans de qualité que ceux qui se vendent peu et ne sont lus que par quelques privilégiés? Ou encore les romans tellement abstraits et obscurs que seuls des initiés peuvent les déchiffrer et les apprécier? Je pensais que ce genre d'idéologie n'était plus à l'oeuvre que dans certaines académies conservatrices et archaïques. Vive Alexandre Jardin et vive le commercial qui permet à beaucoup de gens d'apprécier la lecture!

Féline - Binche - 46 ans - 19 juillet 2002

Il aurait eu tout intérêt à faire et refaire certains passages de son livre, au lieu de laisser ce privilège à son héroïne qui n'a de cesse que de recommencer indéfiniment ce qu’elle entreprend afin de s’approcher de la perfection...car lui en est encore bien loin et s’il avait fait cet effort peut-être que son livre serait moins insipide !

Thémis - Ligny - 54 ans - 11 mai 2002

Et oui, cela ne pouvait durer, les bonnes résolutions appelant au calme et à la sagesse n'ont pas résisté à leur intolérance. "littérature proche des gens et donc littérature pognon !" Si être proche des gens c'est vouloir faire de l'argent je préfère alors ces capitalistes aux personnes qui voudraient une littérature qui regarderait l'humanité du haut de son piédestal juste pour le plaisir... On avait pas dit que les critiques éclairs devaient maintenant parler du bouquin et ne plus servir à la propagande quelle qu'elle soit? Moi j'aime bien les livres de Jardin, je n'ai pas lu le dernier hélas mais en lisant la critique je peux me permettre de penser qu'il est resté égal à lui même et que c'est tant mieux, parce que des romanciers qui parlent de passion comme lui je n'en connaît pas beaucoup dans notre élite intellectuelle...

Virgile - Spy - 45 ans - 19 février 2002

J'ai apprécié UN roman d'Alexandre Jardin "Autobiographie d'un amour", peut-être parce qu'il était le premier que je découvrais... Je n'ai pourtant jamais réussi à me lancer dans un autre de ses livres. Comme dit Stephanie, le concept de ses récits est répétitif et, souvent, se rapproche de "comment éviter la monotonie dans le couple?" et "comment trouver une idée originale pour sauver l'amour de la dérive?". Une fois ça va, et puis... Ca se résume en des ingrédients un peu (beaucoup) naïfs et désespérément commerciaux, c'est clair. Je ne crierai peut-être pas Vade retro, mais s'il s'agit de prix littéraire, alors oui!! C'est vrai que l'avenir des prix littéraires est à faire peur et je rejoins totalement les autres opinions à ce sujet.

Bluewitch - Charleroi - 45 ans - 19 février 2002

Et oui ! Je partage entièrement l'avis de Stéphanie et de Jules. Je reste souvent béat devant les aberrations de certains prix. Si encore, cela s'appelait le prix du public, nous n'aurions plus rien à dire, le public aime ce qu'il veut, mais quand ce sont des "professionnels" qui jugent, on se demande effectivement "mais jusqu'où ira-t-on ?". Littérature facile, littérature marketing, littérature proche des gens et donc littérature pognon !

Pendragon - Liernu - 54 ans - 19 février 2002

Alexandre Jardin a toujours fait du commercial et, comme cela marche, je ne vois pas pourquoi il changerait !... Et puis, chaque écrivain n'est pas capable de faire autre chose. Le problème pour moi n'est pas là. Il en faut pour tous les goûts et je le comprends bien. Ce qui me désespère, par contre, c'est que l'on puisse penser à de tels livres pour d'éventuels prix !... Mais jusqu'où va -t - on devoir aller pour les donner ?... A en faire se retourner dans leurs tombes ceux qui les ont reçus il y a longtemps et à faire raser les murs à ceux qui les ont obtenus il y a quelques années... A continuer encore longtemps comme cela, ces prix ne représenteront plus rien d'autre qu'une somme d'argent agréable à toucher ! A quand le Goncourt à Sulitzer ?...

Jules - Bruxelles - 80 ans - 19 février 2002