Abarat
de Clive Barker

critiqué par Peekaboo, le 26 août 2010
( - 36 ans)


La note:  étoiles
Quand la jeunesse poétique n'enchante presque plus
Une jeune fille, Candy Quackenbush;
Un ailleurs, Abarat.

C'est l'histoire d'un autre monde, d'un pays digne de "il était une fois", mais sans merveilles, sans histoires, ou presque.
C'est un rêve, ou peut-être un cauchemar...
Accompagnée de Candy, on y rencontre différentes populations, toutes aussi saugrenues les unes que les autres.
A l'inverse des magiciens bienfaiteurs, des elfes enchanteresses ou d'un prince très charmant, on y trouve un magicien laid, des chats affamés, et une sorte de singe nommé Malingo. Des habitants des îles, une pour chaque heure; et pour les entourer, Izabella, une mer. Un environnement douteux, plus qu'imagé et riche en allusions. Un puissant qui voudrait dominer à travers sa surveillance constante... un "big brother" des contes de fées...
Mais que dis-je les contes de fées n'existent pas.
Pas vraiment de vision manichéenne, une réalité différente.
Illustré, la qualité des images n'altère pas la qualité du récit. Ils se complètent, point.
Une quête de soi-même, à un âge où le rêve est encore possible...


Pas de morale, juste une petite touche d'onirisme : nous sommes tous des magiciens, il suffit juste de puiser au fond de son imagination.