Maigret et les vieillards
de Georges Simenon

critiqué par Catinus, le 19 août 2010
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Paraffine
Et comme de fait, il y a pas mal de vieillards dans ce roman : des nobles, un prince, une princesse, un vieux notaire, une servante âgée, un médecin quasiment à la retraite, … Il ya également un mort par accident et un crime. Beaucoup de non-dits , de retenues.
Puis des convenances qui datent un peu – nous sommes en compagnie de vieux ! -, une certaine moralité et puis des principes religieux ( si-si, vous verrez, ou plutôt, vous lirez … )
Souvent, dans les romans policiers, on retrouve des crimes très sanglants, avec pas mal d’hémoglobine donc, de la haine et puis une belle histoire d’amour manière d’adoucir l’histoire. Il ya un peu de tout cela ici, mais Simenon, suivant son habitude s’attarde quelque peu sur la psychologie de ses personnages, nous dévoile une partie de sa « philo « , ce qui en fait sa marque de fabrique, sa saveur.
Sachez pour terminer que le commissaire Maigret ne boit pas une bière mais « un verre de bière « .
Et pour le diplomate ça sera ?…Du Plon, non, non, du plomb ! 6 étoiles

Comme à chaque fois que notre commissaire enquête dans un milieu qui n’est pas le sien, on peut dire qu’il n’est pas dans son assiette… Ainsi l’on sait, qu’il préfère entre autres la bière au thé, ou la blanquette de veau, au Magret au canard… Mais crèves de plaisanterie. Derrière cette histoire d’un amour platonique entre un diplomate (assassiné) et une Princesse, Simenon s’amuse apparemment à mettre notre Jules dans ses petits souliers… avant d’être à pied d’œuvre.
Un petit régal…

Pierrot - Villeurbanne - 72 ans - 10 juin 2015