Le bon fils
de Todd Strasser

critiqué par Tochinette, le 13 août 2010
( - 30 ans)


La note:  étoiles
Un enfant perverti.
Mark perd sa mère des suites d'un cancer. Son père devant se rendre à Tokyo rapidement pour relancer son entreprise, l'enfant va passer plus d'une semaine chez sa tante Susan, son oncle Wallace et leur deux enfants, Connie et Henry. Ce dernier, de l'âge de Mark va devenir un compagnon de jeu un peu ... spécial. Après avoir tué un chien et provoqué un carambolage sur l'autoroute, Henry prévoit de s'en prendre à sa petite soeur; Mark décide alors d'intervenir.

Une fois encore Todd Strasser propose un livre psychanalytique qui fait réfléchir de bien des façons. On découvre à travers ces pages un enfant qui joue constamment la comédie, à l'âme pervertie, qui incarne " le mal ".
L'histoire reste simple de compréhension, parvient à se compléter avec des éléments non racontés dans le livre mais juste évoqués, faisant ainsi avancer l'intrigue vers l'inévitable.
Outre le récit d'un enfant dérangé, c'est aussi celui d'une mère effondrée, qui n'a toujours pas fait le deuil de son petit garçon de deux ans, qui essaye de comprendre et qui est totalement désemparée quand elle y parvient.

C'est une lecture agréable, avec un brin de suspense. Je le conseille à ceux qui ont un peu de temps.

(Un film, The Good son, retrace cette histoire.)