Je ne meurs jamais seul
de Franck Schmid

critiqué par Yeaker, le 11 août 2010
(Blace (69) - 50 ans)


La note:  étoiles
un coup de poing déjà presque introuvable
Les éditions Pascuito livrent une sacrée petite merveille avant de fermer boutique. Aussi il faut se dépêcher avant que le livre disparaisse.

Ultra violent, ultra désespéré, sans éthique le livre est à l’image du personnage.

Un jeune fugueur survit par la violence. Il se fera prendre, s’évadera, tentera de reprendre place dans le monde. Sauf qu’il n’y a pas de seconde chance pour les sauvages.

Le début du roman est assez évocateur du ton :

« Ce qui est bien dans la nuit, c’est qu’il n’y a pas de dimanche. On ne s’ennuie jamais…mon boulot de chaque nuit est de trouver du fric, de la dope et une fille à baiser. Dans cet ordre. Hier, il me manquait la fille, j’ai fait une descente morbide dans le cul d’un travelo qui m’appelait « papa » quand il jouissait. Aujourd’hui, c’est pas le même tabac. J’ai repéré un bourge qui rentre à vingt trous heures, rien qu’avec sa bague, je peux m’envoyer Miss Monde. »