critiqué par Bluewitch, le 12 février 2002
(Charleroi - 45 ans)

La note: étoiles

Houleux...

On le devine aisément, « Amore » est une histoire d'amour. Ardente, violente, entre deux êtres qui s’aiment et se rejettent à un rythme plutôt soutenu…
Leo est divorcé, il enchaîne les liaisons sans attache (du moins il essaie), et son histoire avec Antonella en est à ses débuts. Ce roman commence lorsque, le jour de la fête d’anniversaire de son cousin, ce dernier lui demande de lui servir d'alibi pour qu'il puisse rejoindre une certaine Manuela Duini. Il semble obsédé par la jeune femme au détriment de son ménage pourtant stable jusque là.
Mais les choses ne prennent pas la tournure attendue et c'est au fil de rencontres fortuites que Leo et Manuela entament une relation passionnée et déchirante alors qu'ils ne se connaissent même pas. Attirance physique, découvertes pas toujours heureuses de l'un sur l’autre, les entraînent dans une histoire qui les change inexorablement. Leo, qui était parvenu à garder le contrôle de ses émotions jusque là est complètement désorienté par l'orage que Manuela provoque en lui, elle-même déchirée par des émotions contradictoires.
Je ne dirai pas qu'Andrea De Carlo écrit mal, ni qu’il connaît mal ses personnages car ce sont les éléments positifs que je retiendrai de ce roman qui ne m’a pourtant pas bouleversée outre-mesure… C'est peut-être la répétition des situations d’amour-rejet, cet constance d'incertitudes où l'on balance de passion en haine, qui ont fini par me lasser.
Aussi l’essai infructueux de l'auteur de virer dans le thriller pour finalement abandonner en cours de route. La fin n'étant pas une fin mais à nouveau la reproduction d'une scène déjà vécue.
On décortique les histoires d'amour qui se fanent à 90 % des cas parce que l’on tente de projeter sur l'autre ce qu'on espère de lui, ce qui est signe de déroute et déception à coup sûr.
Mais au fond, on n’apprend rien de ce roman qui aura peut-être le mérite d’émoustiller les amateurs de passages torrides puisqu'il en est généreusement parsemé.
Moyen…

C’est pas ça l’amour !
Bon et bien je pense que ma critique ne va pas remonter le niveau parce que franchement ce n’est pas un roman qui va rester dans les annales … Je ne sais même plus comment ce livre avait atterri dans ma bibliothèque. Parfois j’achète des livres dans un état second, c’est grave docteur ?? Mais, pour le coup j’aurai mieux fait de le laisser sur les étagères de la librairie … C’est bien morne et tellement tortueux pour une histoire d’amour et le personnage de Léo m’a véritablement tapé sur les nerfs au bout de quelques pages. Passons sur les sautes intempestives entre amour et haine qui sonnent faux « je t’aime, moi non plus » c’est surtout sur la manière presque désincarnée de raconter cette histoire qui m’a le plus déplu. Je ne me suis jamais sentie proche des personnages parce qu’à mon sens ils manquent cruellement d’une réelle consistance. Bref vous l’aurez compris un livre tout à fait dispensable. Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 17 décembre 2015

une sorte d'amour
Je n'aurais pas appelé ce livre "Amore" il est loin de la vision que j'ai de l'amour. Dès les premières pages le lecteur rencontre beaucoup de personnages où les noms se confondent, il n'est pas aisé de suivre le bon déroulement de l’intrigue. Si l'on peut appeler cela une intrigue. Non je n'ai pas aimé l'histoire, dite d'amour, qu'Andrea De Carlo nous conte dans son livre. Alors non je ne la conseillerai pas car selon moi il existe de meilleurs récits d'amour qu'une passade entre deux personnages, qui est une histoire purement physique. Brunette - Crosne - 44 ans - 14 février 2002