L'étreinte du mal
de Chelsea Cain

critiqué par Davy, le 17 juillet 2010
( - 55 ans)


La note:  étoiles
Quand la perversité nous étreint
Présentation de l'éditeur :
Gretchen Lowell continue à tuer, même derrière les barreaux. Placée sous haute surveillance, sans la moindre marge de manoeuvre, elle trouve pourtant le moyen de mener la danse en mettant au point un redoutable scénario. Son but ? Que revienne à elle sa dernière victime, la seule qui ait trouvé grâce à ses yeux et à qui elle ait laissé la vie sauve : l’inspecteur Archie Sheridan.
Et lorsque la nouvelle de l’évasion de Gretchen se répand, Archie n’a qu’une envie : retrouver celle qui n’a jamais cessé de le hanter. Parce qu’il sait qu’elle peut frapper à chaque instant, mais surtout parce qu’il ne peut résister au désir qui le tenaille de la rejoindre et de s’abandonner, une dernière fois, à l’étreinte du mal...

Une tueuse en série, héroïne du roman. Voilà ce qui m'a séduit à la lecture de la quatrième de couverture. Puis, en lisant le roman, on est happé par la personnalité de Gretchen Lowell. Pour ne pas dire envoûté...

Et si le lecteur est envoûté par l'héroïne, il en est de même pour cette dernière envers l'inspecteur. Intéressant donc et imparable de lier ainsi auteur, lecteur et personnages du roman. Ah ! Jusqu'où peut aller la perversion !...

Sans rien dévoiler de l'intrigue, il faut avouer que rien n'est prévisible dans ce roman tant la personnalité de Gretchen Lowell est complexe. On est sur le fil du rasoir en permanence et notre imaginaire va bon train.

La psychologie et les rapports entre les personnages sont subtils. Ce n'est pas de l'artillerie lourde et c'est bien ce qui nous déstabilise,nous intrigue et nous captive.

J'attends avec impatience la suite et vais m'empresser de lire le premier tome de cette trilogie : "Au coeur du mal".




Fiche Technique
Format : poche
Pages : 365
Editeur : Pocket
Sortie : 8 avril 2010
Prix : 6,90 €