Je me souviens : Beyrouth
de Zeina Abirached

critiqué par Nance, le 18 juin 2010
( - - ans)


La note:  étoiles
Il manque les étincelles
« Je me souviens » ...

La bédéiste Zeina Abirached raconte ses souvenirs d’enfance quand elle habitait à Beyrouth, capitale du Liban, surtout la fin des années 80 et début 90.

Je ne sais pas, ce n’est pas aussi intense que je pensais que ça allait être, comme Persepolis de Marjane Satrapi par exemple. Souvent il y a des parties que j’aurais aimé qu’elle approfondisse. Les événements intéressants sont parlés indirectement, alors que les moments banals sont expliqués en détails, on peut parler de la subtilité des non-dits, mais quand c’est juste de ça... je trouve que ça fait surface et que c’est peu engageant.

Aussi, j’ai trouvé que ce n’était pas très bien expliqué, il y a certains moments que je n’ai pas compris les références ou ce qu’elle voulait dire et dans ses moments-là, ça m’était difficile de me lier à l’histoire. J’en ai plus appris dans ses entretiens sur Internet que dans cette bande dessinée. D’accord, je suis peut-être sévère sur ce coup-là, elle n’a sûrement pas eu la vie rose, mais je m’attendais à autre chose et je n’ai pas embarqué du tout.