Murena, tome 5 : La déesse noire
de Jean Dufaux (Scénario), Philippe Delaby (Dessin)

critiqué par PPG, le 30 mai 2010
(Strasbourg - 48 ans)


La note:  étoiles
Bonheur visuel !
Nous éprouvons un grand plaisir à retrouver les protagonistes, tels que Murena bien sûr, mais aussi le terrible esclave Massam, l'affranchi Balba et la perfide Poppée (c'est elle, la déesse noire) qui n'a rien à envier à la défunte Agrippine. Tout ce monde tourne autour de Néron pour des raisons diverses. Celui-ci, ne sait plus vraiment où il en est, tellement bien conseillé qu'il est par ses proches. Néron ne semble pas pour autant s'en rendre compte, comme si les expériences passées ne tenaient pas lieu de leçons.
Une magnifique et spectaculaire course de chars devrait faire triompher Néron, à moins que...

Nouveau cycle, nouvelles perspectives. Parce que la bédé c'est avant tout pour le plaisir des yeux, ce cinquième tome est justement un délice visuel. Rien qu'à voir la première planche (combien de temps passerez-vous à la détailler ?), quelle claque par rapport aux albums qui le précèdent, même si ces derniers étaient déjà très esthétiques. Les couleurs de Jérémy Petiqueux, nouvel arrivant dans la saga, ne sont pas étrangères à cette prouesse. La série a trouvé sa vitesse de croisière ; ne changez plus rien messieurs, c'est parfait !
La folie des tyrans 10 étoiles

Ce qui saute aux yeux avec ce cinquième tome (début du deuxième cycle, publié quatre ans après le premier), c’est l’évolution au niveau du graphisme. Les auteurs se sont adjoints ici les services de Jimmy Petiqueux pour la mise en couleurs, et le résultat est splendide, apportant encore un plus à une série qu’on n’imaginait pas perfectible... Pour le reste, l’histoire continue à nous tenir en haleine, avec l’arrivée au palais de Poppée, une courtisane encore plus redoutable qu’Agrippine qui va prendre la place d’Acté dans le cœur de Néron, accélérant la disgrâce de cette dernière et faisant le vide autour de l’empereur. Quant à Lucius Murena, personnage-titre et fictif de la saga, c’est à partir de ce chapitre qu’il va commencer à occuper un rôle majeur sur fond d’intrigues et de meurtres, s’éloignant peu à peu de Néron dont la folie va croissant, renforcée par sa défaite lors d’une course de chars face à une mystérieuse adversaire masquée. Une formidable série historique à ne pas rater !

Blue Boy - Saint-Denis - - ans - 5 octobre 2013


Rome antique et Néron 10 étoiles

Du bel ouvrage et quel plaisir d'apprendre l'histoire de cette façon !
Bien documentée, cette série apporte un éclairage particulier sur la Rome antique, ses alliances et rivalités politiques , toutes centrées autour de son personnage : NERON.
De son vivant, c'est un Empereur romain bien singulier accusé des pires crimes par les littérateurs ( certes, il a tenté de faire assassiner sa propre mère Agrippine), mais particulièrement admiré de son peuple. Du reste, il transparait comme artiste dans l'âme.
J'ai été touchée également par l'esthétisme des corps (NERON est d'une beauté divine dit-on ).
Au début de ce chapitre, il y a un très beau passage lorsque LUCIUS s'adresse à une prostituée:

"L'amour de CESAR t'a ennoblie. Acté. Tu ne seras plus jamais celle que tu étais avant.
" L'art [des prostituées] est de sauver de l'ennui et des froideurs vertigineuses des matrones".

C'est très, très beau.

Anonyme12 - - 14 ans - 1 septembre 2013


Nouveau cycle... 8 étoiles

... Qui reprend la recettes des albums précédents. Esthétisme, efficacité, rebondissements teintés d'antiquité. du bel ouvrage, bien rôdé à présent.

Hexagone - - 53 ans - 9 décembre 2010