Résurgences
de Ayerdhal

critiqué par Sahkti, le 11 mai 2010
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
La suite de Transparences
Pour ceux qui n'auraient pas lu "Transparences" du même auteur, je conseille vivement de le faire avant d'entamer "Résurgences" sous peine de passer à côté d'une bonne partie de l'histoire. Et pour ceux qui l'ont lu, et bien... voici la suite !

Un roman qui débute avec l'assassinat d'Ann X et ce fantôme que désormais Bellanger, le criminologue, va suivre un peu partout, entre traque et obsession. Entre le thriller et le roman d'espionnage, ce récit nous entraîne sur les traces d'une mort qui pourrait n'être qu'une immense machination.
C'est bien mené, bien fichu, prenant dès les premières pages et le personnage de Bellanger dégage un je ne sais quoi qui le rend plutôt attachant. On l'accompagne dans ses recherches, à la chasse au moindre indice qui lui permettrait d'y voir plus clair, mais ce n'est pas simple, trop d'acteurs en jeu, de puissances en observation. On traverse les pays en sachant que derrière chaque porte se trame un complot et que le moindre incident peut virer à la crise diplomatique d'envergure mondiale. Pas simple on vous disait !

Comme dans "Transparences", Ayderhal déploie un style incisif, efficace au possible et son scénario est admirablement ficelé, de telle manière que le lecteur ne peut que se laisser happer par ce roman trépidant. Il y a pas mal de références à l'actu, à cette stratégie mondiale dans laquelle notre société s'englue, le tout sur fond de mystères, de secrets et de poursuites invisibles. C'est machiavélique à en frémir et sur ce point, comme sur beaucoup d'autres, Ayerdhal se montre plus que convaincant !
Jeu de cache-cache sur fond militant 6 étoiles

L’action est construite à la manière de la série « Jason Bourne » qui est mentionnée dans le livre par un des protagonistes. Il s’agit d’un style construit sans temps morts avec quelques flashbacks pour expliquer pourquoi les personnages en sont arrivés là et qui mêle les réseaux d’espionnages internationaux. Il s’agit d’une coopération de surface avec des rétentions d’informations entre services pour en retirer le plus de prestige et pouvoir pour soi, son organisation ou son pays. On voit comment les fins gouvernent les moyens, ce qui est expliqué officiellement et ce qui est réellement fait en aménagement provisoirement les règles.

En toile de fond, l’auteur montre le mouvement des sans-papier et des sans-domicile-fixe avec leurs tentatives pour essayer d’intéresser les médias et les citoyens à leurs cas.

Des paroles de chansons anglaises clôturent quelques chapitres.

Quant à l’histoire, il s’agit d’un tueur à gages que beaucoup de services secrets voudraient arrêter, connaître ses secret et le rallier à leur cause alors qu’il est présentement focalisé sur une tueuse censée être morte qu’il voudrait supprimer car ils ont eu le même instructeur.

IF-0312-3864

Isad - - - ans - 1 avril 2012


Une très bonne suite 9 étoiles

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu la suite des aventures de Stephen Bellanger et Naïs, les personnages principaux de Transparences. J'y ai retrouvé cette ambiance assez particulière que j'avais beaucoup aimée dans le premier volet de leurs aventures. A travers l'histoire de Naïs, l'auteur pousse de véritable coup de gueule contre la société actuelle. Il mélange avec brio la fiction et la réalité, ce qui donne un parfum particulier à son roman. Un thriller sans concession, plein de suspense et de rebondissement, où le lecteur est poussé jusqu'à l'extrême.
A découvrir, mais c'est vrai qu'il est préférable d'avoir lu "Transparences" du même auteur, sous peine d'être un peu perdu. Du bon roman comme j'aimerais en lire plus souvent.

Laurent63 - AMBERT - 50 ans - 17 janvier 2011