1978
de Santiago H. Amigorena

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 11 mai 2010
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
L’arrivée du prince
Ce sont des souvenirs de lycée à moitié faux, à moitié vrais que nous offre cet écrivain Franco-Argentin. Le roman s’articule autour d’une figure énigmatique, un adolescent sensible au comportement marginal. Les membres de la petite bande – dont le narrateur était le leader - orbitent autour du nouveau garçon toujours habillé d’un poncho, qui pond de la poésie et qui aime toutes les filles.

On apprend peu de ce mystérieux personnage sans nom, ni des autres. En fait, il s’agit d’un prétexte pour nous faire visiter le sentiment politique de l’époque, exposer les lubies de certains professeurs et revivre les frasques adolescentes. C’est la nostalgie qui est la vedette, celle du passé, toujours mieux et toujours plus beau.

« …dans les années 70 on croyait à la perfection… Je me dis qu’aujourd’hui, lorsqu’on est jeune, on aspire seulement à être humain… »