La mort, simplement
de Andrea H. Japp

critiqué par CC.RIDER, le 9 mai 2010
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Un thriller ambigu à dévorer
Diane Silver, la meilleure profileuse du FBI, qui, depuis la disparition de Susan Brooks, la rabatteuse responsable de la mort d'une quinzaine d'enfants dont sa fille Léonor, croyait pouvoir bénéficier d'un répit bien mérité, se retrouve avec plusieurs nouvelles affaires : quatre doubles meurtres de seniors sauvagement assassinés avec un acharnement particulier sur les femmes et deux enlèvements de très jeunes enfants. Ces forfaits auraient-ils un lien entre eux ? Seraient-ils l'oeuvre d'un nouveau serial killer ou de plusieurs ? Pour ne rien arranger, de forts doutes subsistent dans son esprit au sujet du rôle du milliardaire Rupert Teelaney, alias Nathan Hunter. Est-il un dangereux psychopathe ou un simple justicier ? D'autant plus qu'Yves Guégen, le policier parisien qu'elle a formé à ses méthodes vient lui aussi d'être assassiné...
Un thriller classique avec tous les ingrédients du genre : meurtres, enlèvements, suspens, violence pour ne pas dire sadisme et un truc en plus, l'ambiguïté avec ce personnage de psychopathe justicier. Un foisonnement de personnages et de scènes racontées en passant de l'une à l'autre, ce qui exige une attention soutenue du lecteur. Ce livre vient achever un cycle commencé avec « Dans la tête le venin » et « Une ombre plus pâle » où se retrouvaient les mêmes personnages. L'auteur a pris soin de donner un résumé des deux précédents dans son introduction, ce qui permet de lire celui-ci sans être trop perdu. Le style fluide d'Andréa H. Japp permet de dévorer très rapidement ce bouquin qui ravira sans doute la plupart des amateurs de ce genre de littérature.