Le goût de Toulouse
de Stéphane Baumont

critiqué par Veneziano, le 29 avril 2010
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Un chamarré de couleurs vives
Rurale et défensive, Toulouse n'en est pas moins gouailleuse et commerçante, sportive autant que gourmande, rose autant que mauve : aussi est-elle la capitale de la violette. Faite de pierres vertes et d'eaux vertes, la ville remue, aux sources d'un passé riche forgeant un présent rieur.
Elle ne laisse pas indifférent, et ces aspects affleurent de cette petite anthologie littéraire, parfois historique, politique et sociale. Chateaubriant, Flaubert, Céline, Saint-Exupéry, Monseigneur Saliège, archevêque résistant, Claude Nougaro et Jean Jaurès bien sûr, le journaliste Christian Laborde, Hippolyte Taine, Renaud Camus et même Valéry Giscard d'Estaing s'invitent au banquet festif.

L'ensemble est coloré, bigarré, bucolique, et donne une image correspondant à celle de mes furtifs souvenirs de mars 2008.