Théâtre 1 : La Nuit de Valognes - Le Visiteur - Le Bâillon - L'École du diable
de Éric-Emmanuel Schmitt

critiqué par Nance, le 29 avril 2010
( - - ans)


La note:  étoiles
Appréciation inégale
Je ne regrette pas ma lecture de ce recueil de pièces de théâtre pour La Nuit de Valognes, mais je crois que les autres pièces ont trop d’éléments mystiques ou que ce n’est pas assez développées pour que je puisse vraiment embarquer, mais j’aime beaucoup la fluidité de l’écriture d’Eric-Emmanuel Schmitt.

La Nuit de Valognes : Une duchesse invite plusieurs femmes pour tendre un piège à Don Juan, le célèbre séducteur. Une pièce racontée de façon assez visuelle, avec des tirades délicieuse et pleine de verve. À relire. 5/5

Le Visiteur : Nous nous retrouvons à Vienne, peu après la conquête de la ville par les nazis, chez Freud qui habite avec sa fille Anna. Anna se fera enlever par les nazis et Freud recevra un curieux visiteur qui se prend pour Dieu. J’ai beaucoup aimé la chimie des personnages Freud/Anna, de beaux dialogues, mais j’ai moins embarqué pour le côté religieux. 3/5

Le Bâillon : Courte pièce, long monologue, d’un homosexuelle qui raconte sa vie de l’au-delà. Beau, mais je crois que ça aurait dû être plus long et plus explicatif, j’ai eu l’impression qu’il y avait quelques vides. 3/5

L'École du diable : Le diable est déprimé, le mal devient trop banal, ses serviteurs vont lui trouver des solutions. Courte pièce que je crois pour l’apprécier, et de la trouver drôle, de ne pas trop la prendre au pied de la lettre. 3/5
Dom Juan pas comme les autres 10 étoiles

Je n'ai lu que la Nuit de Valogne dans ce regroupement d'oeuvres théâtrales.
Quant au Visiteur, je l'offre pour Noël à une amie ( mais je compte bien lui emprunter par la suite)

La Nuit de Valogne était obligatoire dans mon programme de première littéraire pour notre Oral de Français dans notre classe. Je l'ai donc lu. Mais je ne l'ai pas lu en réalité, je l'ai dévoré. Il se lit à vitesse grand V avec une passion et une adoration sans nom.
J'aime beaucoup le mythe de Dom Juan, déjà repris auparavant par le grandiose Molière. Chaque auteur ayant touché à cet Homme Libertin, l'a transformé et l'a mis en scène selon sa propre vision du libertinage et du personnage.
Ce que Schmitt a fait de Dom Juan est impressionnant. En réalité, personne n'aurait vu un Dom Juan comme cela, qui choisit de se repentir, de se MARIER et de se "poser" si je peux employer ce terme très très contemporain.
L'humour, l'ironie, le dénigrement de Dom Juan est toujours là.
Lisez le...

Marinebds - - 31 ans - 24 décembre 2010