Notre-Dame des Sept Douleurs
de Régine Detambel

critiqué par Elya, le 13 avril 2010
(Savoie - 34 ans)


La note:  étoiles
Toujours joliment écrit mais...
Un livre dont la principale qualité que j'ai retrouvé au fil des pages a été sa brièveté. Oui, à nouveau cette lecture confirme ce que je pensais de son auteur, à savoir qu'elle écrit bien, qu'elle sait précisément employer les mots qui définissent le mieux ce qu'elle veut dire, tout en gardant une certaine légèreté et fluidité dans ses propos.

Cependant, on n'est pas ici dans un recueil de poèmes ou de courtes nouvelles. Il s'agirait d'un roman... et pourtant, j'ai beau avoir cherché tout le long, je n'ai absolument pas trouvé d'histoire.
Bien écrire ne suffit pas si l'on veut que tous les lecteurs accrochent et souhaitent continuer à nous découvrir.

Ici, on rencontre 2 adolescents qui se vouent un amour passionnel et incompréhensible. Le jeune homme tente tant bien que mal de redonner le gout de la vie en jonglant à son amie, pseudo-maniaco-dépressive. Cette relation particulière se déroule au sein d'un pensionnat religieux, où les soeurs regardent d'un oeil plus ou moins discret, jaloux, curieux, inquisiteur, le lien qu'il existe entre ces deux personnages. L'une d'entre elle vouera une passion méticuleuse à la jeune fille, qui a un talent particulier pour envoûter ses condisciples grâce à sa flute.
Et... c'est tout.
On pouvait s'attendre a une fin palpitante compte tenu de la plateur des premières pages, et pourtant, c'est du déjà-vu et revu. Quel dommage.

A noter, comble de l'agacement, qu'elle ressort en plus comme dans son précédent ouvrage l'anecdote du fait qu'à force d'écrire, les écoliers ont une petite boule qui se forme sur la partie distale du majeur. Pourvu que je tombe enfin sur un de ses livres avec une esquisse d'intrigue (il parait que cela existe)!