L'agent secret
de Graham Greene

critiqué par Béatrice, le 8 avril 2010
(Paris - - ans)


La note:  étoiles
Un divertissement
Un agent secret débarque à Londres. Il est chargé d’un important marché de charbon dont pourrait dépendre le sort de la guerre dans son pays, une guerre civile. Ce pays n’est jamais nommé dans le roman. Il s’agit peut-être de l’Espagne.

Le héros (ou plutôt l’antihéros) est mélancolique, vulnérable et d’une suspicion obsessive. Son propre parti semble lui refuser la confiance. Une ambiance sombre, à l’exception de dix dernières pages.

Greene ne prenait pas trop au sérieux ce roman. Son sous-titre est An Entertainment, un divertissement. Une remarque de Greene dans son introduction avait attisé ma curiosité : « Kim Philby m’a fait très plaisir, plus de vingt ans après, en se référant à mon roman pour expliquer son attitude à l’égard du stalinisme. Cela semblait indiquer que je ne m’étais pas tellement trompé, malgré ma parfaite ignorance, à l’époque où j’écrivis le livre du travail de renseignement ». (Le roman date de 1939 et l’introduction de 1971).