Papa pure laine
de Martin Larocque

critiqué par Calepin, le 7 avril 2010
(Québec - 42 ans)


La note:  étoiles
Ou l'art de vouloir être papa
4e de couverture : J’avais vingt-sept ans, j’attendais mon premier enfant. J’ai demandé à mon père comment on faisait pour être un père. Je voulais avoir ses trucs et ses conseils. Il m’a répondu, le plus humblement du monde, qu’il ne savait pas ce que c’était qu’être le père d’un homme de vingt-sept ans, qu’il était en train de l’apprendre.

En tant que père, je ne suis sûr de rien, sinon de ceci : ce qui est difficile dans le métier de parent, c’est qu’on apprend à jouer notre rôle sur scène, devant public. Il n’y a pas de répétition !

Rares sont les pères qui prennent la parole et expriment leur quotidien, leurs questionnements, leurs points de vue. Pourtant, les pères que je rencontre en ont long à me raconter sur leurs difficultés, leurs réussites et leurs bonheurs avec leurs enfants. Mon premier livre, PAPA 24/7, m’a permis d’entrer en contact avec un grand nombre de ces hommes discrets mais ô combien présents à leurs enfants.

Ce titre, PAPA PURE LAINE, exprime à la fois ma nature – d’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours voulu être père – et l’aspect réconfortant de la présence masculine, essentielle à l’épanouissement des enfants.

Mon avis : Dans la même veine que son précédent titre, Papa 24/7, Larocque nous dresse différentes situations de vie qui, contrairement à la dernière fois, m'ont apparues plus diversifiées. Toutes teintées d'humour, elles m'ont également plus touché. Avec des mots simples, il a réussit à rendre belle la paternité, à la rendre essentielle. J'ai aimé qu'il le fasse à sa manière, par le fait d'être un homme, tout en demeurant sensible à la beauté de ce qu'il fait. Une belle lecture rapide qui est tombé en plein dans le mille.