Le don de Charlotte
de Victoria Glendinning

critiqué par Thémis, le 17 février 2002
(Ligny - 54 ans)


La note:  étoiles
Décevant même si je ne m’attendais pas à quelque chose de grandiose !
Le livre est assez lent et on a des difficultés à vraiment "entrer" dedans.
Charlotte est une jeune fille comme il y en a beaucoup, ni tout à fait laide, ni franchement belle...pas même intéressante. Elle vit tranquillement, peut-être trop tranquillement justement au 49, Dunn Street avec ses parents. Jusqu’au jour où un nouveau locataire (jeune et beau garçon, on s’en doute) se présente chez elle. Sa tante Susannah viendra également se joindre à eux après le décès de son mari.
Cela occasionne beaucoup de changements surtout pour la pauvre mère de Charlotte, si faible de caractère qui accepte tout docilement… J'aime le personnage de sa tante, une femme qui sait ce qu’elle veut et qui n'inspire pas l'envie de lui refuser quoi que ce soit, elle n'en donne pas le temps de toute façon.
Toujours aussi prévisible…elle va épouser Peter, le seul jeune homme qu’elle ait sous la main, de plus il est digne du plus grand intérêt puisqu'il est ingénieur en électricité. Il faut préciser que nous sommes à Londres dans les années 1880, et que l’électricité ne fait pas encore l'unanimité, bien au contraire !
Il faut bien admettre que ça fait un rien cliché, l'histoire de cette fille qui marie le premier venu pour échapper à une vie terne et qui découvre grâce à l'employeur de celui-ci, la vraie passion; du moins le croit-elle.
Une fois veuve et rejetée par son amant, quelle perspective d'avenir lui reste-t-il ? Et ce fameux don, quel est-il ? Le discrédit est largement jeté sur les métiers découlant de ce don justement...mais je m'arrête ici, préférant laisser en suspend le peu de choses qui vaille la peine dans ce livre !