Les Aigles de Rome - Livre I
de Marini

critiqué par Oguz77, le 8 février 2010
( - 46 ans)


La note:  étoiles
Frères de sang
Rome, An 1 av. JC. Mission a été confiée à Drusus de soumettre les Germains. La tache effectuée, le prince germain offre son fils Ermanamer aux romains. Officiellement, il s'agit de faire son éducation, mais il ne s'agit ni plus ni moins que d'un otage servant à maintenir le pression sur Germania. Il sera pris en main par Titus Valerius Falco, dont le fils Marcus accompagnera Ermanamer dans son apprentissage. Entrainement sans limites, punitions à répétitions, les épreuves auxquelles sont soumis les garçons vont radicalement transformer leurs relations, de la haine à l'amitié.

Marini nous propose avec ce premier tome une entrée dans l'univers historique de Rome et de l'Antiquité. Le sujet est bien ancré dans le monde de la bande dessinée mais avec ce duo Ermanamer-Marcus, l'auteur réussit à conter la grande histoire avec la petite. En effet, la force de la bande dessinée tient à l'intérêt porté aux personnages qui donnent au lecteur l'envie d'en savoir plus sur ce lien qui se tisse entre les deux amis et sur les péripéties qu'ils vont être amenés à rencontrer. Côté dessin, rien de bien exceptionnel mais on peut tout de même admettre que ce premier tome est une réussite s'il donne envie d'ouvrir le suivant. Je me dirige donc vers la suite....
CHRONIQUE DES TEMPS ROMAINS… 8 étoiles

Je ne reviendrai pas sur l’histoire des deux jeunes que tout oppose et qui à force d’épreuves et de souffrances communes finissent par devenir frères de sang.

Disons que cette BD se présente comme un « péplum » romain classique et en contient d’ailleurs tous les ingrédients classiques, avec entre autres armes, duels à l’épée, scènes de chasse, scènes de sexe assez crues, rivalité entre guerriers, figure paternelle, empereur, panoramas de la ville de Rome, mœurs dissolues de l’époque etc etc…

Découpage très classique et ne sortant pas une seule fois de l’ordinaire, couleurs chatoyantes avec une prépondérance de jaune et de rouge vifs, j’avoue avoir plus été séduit par les quelques scènes de nuit. Si les costumes, les armes, les personnages sont très bien dessinés, je ne peux pas en dire autant des paysages et des décors dont les couleurs ne me semblent pas les bonnes…

Ce premier volume se présente comme une longue (très longue, je dois dire…), introduction de l’histoire qui va suivre. Enrico MARINI introduit tous les personnages, les lieux, les situations. Il nous explique par le détail l’évolution de la vie des deux frères d’armes, sans doute pour mieux nous « attirer » à lire la suite de l’histoire…
Signalons enfin une très bonne initiative à savoir un glossaire à la fin de la BD qui explique les mots anciens dispersés un peu partout dans la BD. L’initiative est intéressante, mais malheureusement un peu ratée, puisque certains mots que l’on retrouve dans la BD ne sont pas présents dans le glossaire…

Une très bonne BD en définitive, espérons que les suites prévues soient du même acabit…

Septularisen - Luxembourg - 56 ans - 2 février 2014


les meilleurs ennemis du monde... 8 étoiles

Marcus, le jeune noble romain et Ermanamer le prince barbare sont obligés de subir l'éducation militaire que leur impose Titus Valerius Falco... Les deux jeunes gens se haïssent, mais petit à petit leur vie commune et pénible va les rapprocher...

Encore une histoire de Romains direz-vous... oui, encore, avec tous les clichés sur la violence et la luxure... Mais Marini a un dessin fluide et agréable à regarder, alors on se laisse prendre au jeu et on est impatient de plonger dans le 2ème volume...

Je suis donc tenté de donner une meilleure note que mes deux camarades... à suivre...

Patman - Paris - 61 ans - 22 août 2012


Histoire, vice et vertu 6 étoiles

L'histoire personnelle se lie ici à l'histoire personnelle de deux jeunes ennemis apprenant l'accès à la citoyenneté et à l'âge adulte. D'ennemis, ils deviennent complices, dans leurs jeux, bravades et relations intimes.
Je trouve les dessins beaux, mais l'atmosphère violente et un peu trop ouvertement sexuée. Quant au langage, il est bien familier.
Sinon, l'action est vive et bien menée.

Veneziano - Paris - 46 ans - 3 décembre 2011