Though the heavens may fall
de Ernest Victor Thompson

critiqué par Missef, le 7 février 2010
( - 58 ans)


La note:  étoiles
Pour les amateurs d'enquêtes sur fond historique
1856 en Cornouailles. Le corps de Doniert Hawke est découvert par les garde-côtes au pied d’une falaise. Sa fille, la jeune et jolie Talwyn, et sa femme, Maisie, apprennent avec horreur que cet homme aimé et respecté de tous a été assassiné. Or ce n’est pas le premier meurtre qui endeuille la région…
L’inspecteur Carpenter est envoyé sur place par Scotland Yard, accompagné du jeune Amos Hawke, natif de Cornouailles, pour amadouer les locaux, des gens simples et méfiants. À cet effet, le jeune homme tait son appartenance à la police et prend une chambre chez les Kernow, prétextant qu’il est à la recherche de son père.
Très vite, le récit s’emballe : l’inspecteur Carpenter est assassiné à son tour, obligeant Amos à révéler sa véritable identité et à prendre l’enquête en charge. Pour se faire, il est bientôt aidé de la belle Talwyn qui, après s’être montrée extrêmement hostile envers lui, finit par tomber sous son charme. Et la jeune femme ne manque pas de ressources. L’enquête se déroule dans un milieu minier attaché à ses traditions, où la contrebande illégale et ceux qui l’organisent tirent les ficelles et terrorisent des villageois qui refusent de briser la loi du silence. Heureusement, Amos mène la danse avec intelligence et flair, poursuit les coupables jusqu’en France, où il retrouve son père, et arrête les coupables.
Dans ce roman plein d’originalité, E.V. Thompson, mélange avec bonheur mystère et romance, amour et suspense, tout en dépeignant avec talent une société à une étape charnière de son histoire et la naissance d’une police moderne.