Et le verbe s'est fait chair
de Jack O'Connell

critiqué par Hexagone, le 27 janvier 2010
( - 53 ans)


La note:  étoiles
Roman d'absolution.
Bizarre, étrange, à la limite du charabia amphigourique. Une atmosphère très particulière suffocante, éprouvante comme dans les bédés de Miller, le film Sin city, ou un roman de Lieberman ou de Poppy Z Brites ou Cosmos incorporated de Dantec. Le récit relate la quête d'un livre dans une ville démoniaque où règne une forme de chaos. D'anciens exterminateurs de juifs de Bohême ont trouvé refuge dans cette ville où ils se sont appropriés des quartiers et tentent d'imposer leur façon de voir les choses. Certains d'entre eux sont à la recherche d'un livre très spécial. S' en mêle un flic vivant avec le fantôme de sa femme décédée. Ma critique est nulle, mais impossible de tirer au clair ce récit qui ne manque pas d'intérêt, mais ne m'a pas enthousiasmé. Une frange de lecteurs branchés et underground y trouveront sûrement leur compte.