Bon sang ne saurait mentir, tome 1
de Boris Akounine

critiqué par Isabella, le 19 janvier 2010
(Paris - 42 ans)


La note:  étoiles
Le retour de Nicholas Fandorine !
4ème de couverture : Nicholas Fandorine, chef d'une entreprise de conseil en butte à un horrible chantage, se débat contre des tueurs appointés par des milliardaires sans scrupules et doit délaisser la programmation d'un jeu vidéo qui occupait jusqu'alors le plus clair de son temps. Étrangement, le jeu, inspiré de la biographie de Danila Fondorine, ancien secrétaire de Catherine II et lointain aïeul de Nicholas, semble avoir acquis une existence propre. D'aventures en rebondissements, l'univers virtuel devient comme l'ombre de l'histoire de Nicholas, qui se voit entraîné dans une course-poursuite au cœur de la Russie moderne, minée par l’argent sale et la mafia des nouveaux riches, et la Russie des tsars, celle de la Grande Catherine, des complots et des intrigues de cour

Mon opinion : Il y a beaucoup de références et de clin d'oeil à la littérature et au policier dans ce roman où ressort également le goût de l'auteur pour tout ce qui se trame dans l'ombre du monde. La satire est omniprésente avec cette vision moqueuse de la nouvelle nomenklatura russe. La structure de l'histoire est double et nécessite des allers-retours entre chapitres historiques et chapitres contemporains, ce qui nécessite un peu de concentration.
Une idée originale servie par beaucoup de talent et d'humour, voire parfois de tendresse.