La vie d'après
de Donald Antrim

critiqué par Béatrice, le 15 janvier 2010
(Paris - - ans)


La note:  étoiles
Mémoire affective
« Ma mère était, sous le rapport de la boisson, un personnage de Tennessee Williams. Elle avait des absences ».

« Ma mère, Louanne Antrim, est morte par un beau matin du mois d’août, en l’an 2000. ». L’auteur évoque sa mère, il s’en approche par des détours et par bribes, comme s’il parlait à voix basse de peur de réveiller de vieux démons. On sent combien il lui est difficile de s’en souvenir. Parfois amour-haine, parfois amour fusionnel.

Au milieu du bouquin il ose un peu plus de proximité. Elle était couturière et confectionnait des vêtements farfelus et inutilisables. Il essaie de comprendre sa démarche et sa motivation. Et puis cette histoire de testament. C’est fort, il donne voix aux non-dits, il parle de l’ambivalence des sentiments, des secrets et des errances d’une famille.

Nota : source de la citation en début de mon compte rendu : le blog de Didier Jacob, didier-jacob.blogs.nouvelobs.com.