Tout ce qui meurt
de John Connolly, Thierry Arson (Traduction), Philippe Hupp (Traduction)

critiqué par Ayor, le 4 janvier 2010
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Un premier roman réussi
Voici donc le premier roman de John Connolly mettant en scène un ancien inspecteur de police de New York, Charlie Parker, devenu enquêteur privé à la suite des meurtres sauvages de sa femme et de sa fille.

Ce thriller se découpe en deux parties bien distinctes:
La première relate une affaire dans laquelle Parker doit retrouver une jeune femme disparue, alors qu'elle enquêtait elle-même sur le tueur en série responsable de la mort de sa sœur alors qu'elles n'étaient à l'époque que des enfants. Pourrait-il s'agir du même assassin que celui de la famille de Parker ?
Cette première partie est complexe et les nombreux personnages qui s'entrecroisent au fil de l'enquête, ainsi que leur imbrication dans l'histoire n'en facilitent pas toujours la compréhension. Bien heureusement l'auteur sait habilement nous recadrer quand il faut, et une fois le tout assemblé, la seconde partie du scénario peut débuter.

Dès les premiers chapitres de cette deuxième partie, on sent que l'histoire se centre pleinement sur le Voyageur, ce terrible tueur en série après lequel Parker court depuis plusieurs mois. Le scénario est nettement moins alambiqué et encore plus prenant que dans la première moitié de l'œuvre. L'auteur nous embarque dans la moiteur de la Louisiane et de ses bayous où les nombreuses victimes du Voyageur rapprochent Parker de cette ultime et indispensable épreuve sans laquelle il ne pourrait tenter de se reconstruire.


Même si je n'ai pas été surpris par l'identité de l'assassin (pour une fois !), cela n'enlève rien à l'excellent suspense qui perdure jusqu'aux ultimes chapitres. Malgré de régulières scènes d'action et de tension, le rythme est plutôt lent, et la minutie avec laquelle John Connolly décrit les lieux et les personnages est impressionnante. Loin de peser, elle nous immerge complètement dans ce polar sombre, glauque et moite.
Dans le pire de l'âme humaine 7 étoiles

Voici donc le premier roman (et ma première lecture) de John Connolly. Un roman à l’atmosphère pesante, lourde, oppressante… Nous suivons avec intérêt l’enquête de Charlie Parker dans un sud moite et chaud. Parker est un homme qui traine son passé avec lui, ne pouvant évacuer ses souvenirs cruels et douloureux.
John Connolly sait jouer avec les nerfs du lecteur et n’hésite pas une seule seconde à le faire en nous entrainant sur la route de ce tueur d’une cruauté sans égal.
Un roman qui donne à penser que le talent d’écrivain de Connolly saura la prochaine fois nous emmener encore plus loin dans l’horreur humaine.

Spirit - Ploudaniel/BRETAGNE - 63 ans - 2 septembre 2010


trop de cadavres tuent le cadavre ! 4 étoiles

Un tueur en série qui sème des écorchés
Une psycho-sociopathe qui égrène des enfants
Des mafieux qui discutent à coup de M16
et tant d'autres prétextes aux macchabées !

Je ne me suis pas amusée à les compter mais les 550 pages de ce roman doivent voir passer au moins 70/80 morts !
Et un Bird toujours au bon endroit au bon moment !

Pour ma part, la série Charlie Parker s'arrêtera là. Dommage parce que les noeuds d'intrigues sont pas mal.
Coup de coeur toutefois pour Angel et Louis : pas facile d'être new yorkais, bandits et gay !

C.line - sevres - 46 ans - 27 juillet 2010