Kwest
de Andreas Eschbach

critiqué par Marc Florian, le 20 décembre 2009
( - 55 ans)


La note:  étoiles
Ne tient pas vraiment ses promesses
Synopsis de l'éditeur :

La vie abonde dans le cosmos. Mais quelle en fut l'origine ? Chaque civilisation, humaine ou non, garde en mémoire une légende du commencement de toute chose, en des temps immémoriaux, sur une planète que nul n'a jamais trouvée.

Les traditions populaires ne se lassent pas de conter la splendeur de ce monde où jadis les ténèbres prirent fin pour laisser la vie voir le jour. On dit que des trésors y attendent la main qui viendra les découvrir. On dit que ce paradis recèle le secret de l'immortalité. On dit encore qu'il est possible d'y rencontrer Dieu.

Mon avis :

Mon impression à la fin de ce livre est qu'Andrea Eschbach a déjà fait beaucoup mieux, comme Jésus vidéo ou Des milliards de tapis de cheveux, que j'avais adorés.

Ici, mon bémol tient au fait qu'après une trame bien ficelée, qui a éveillé mon intérêt et m'a rendu impatient de connaître la fin, je me retrouve devant une porte béant sur le vide. Normal dans l'espace, me direz-vous... mais bon, en ce qui me concerne, l'auteur n'apporte pas de réponses.

Je m'efforce de ne pas spoiler mais pour résumer, la conclusion est trop logique et pas assez audacieuse. J'ai un peu le même sentiment que pour la saga des dieux de Bernard Werber : un ballon qui gonfle, qui gonfle... et qui se dégonfle. Point barre :'(

J'aurais voulu une fin surprenante, une explosion d'imagination, une vision insolite, mais je dois me contenter de philosophie.

Donc personnellement, si j'avais su, je ne l'aurais sans doute pas lu. Mais je ne puis nier que c'est bien écrit - ce qui fait passer ma cote de 6,5 à 7/10 - et que les gens terre-à-terre apprécieront certainement.

En conclusion, je dirais que Kwest est un roman très bien écrit qui nous emmène à la recherche de la planète des origines et des dieux eux-mêmes mais ne tient pas les promesses que son suspense engendre.