critiqué par Ddh, le 28 novembre 2009
(Mouscron - 82 ans)

La note: étoiles

Conséquence inattendue de la Guerre en Somalie

Il y a l’Afrique et il y a le karma. L’action se passe en Europe avec réminiscences en Somalie. La philosophie du karma nous enseigne que l’homme est déterminé par ce qu’il était, le porte en lui et l’influence dans le futur.
Joël Schuermans, ancien sous-officier dans les para-commandos, a exercé en Somalie et au Rwanda durant le génocide de 1994. Ce premier roman fait partie de la Sélection du Prix Première RTBF radio 2009/2010.
Sam Bellaire se trouve au chevet de son petit Mattias à l’hôpital. Un cas très grave. On y décèle un virus rarissime venu d’Afrique. Sam replonge alors dans son passé de casque bleu en Somalie, une sale guerre où des exactions ont été commises. Et si c’était le karma ? Payer la note pour ce qui a été une zone sombre dans sa vie.
Si le sujet même du roman est intéressant, le karma et la guerre en Somalie, la forme laisse à désirer : à certains passages, un langage de caserne indispose le lecteur tout comme le manque de descriptions qui ne permet pas une visualisation des scènes. L’action des casques bleus en Somalie n’est qu’effleurée ; on s’attendrait à plus de développements. L’incohérence même de l’attitude de Sam à l’hôpital ne rend pas le personnage vraisemblable.