L'open-space m'a tuer
de Alexandre Des Isnards, Thomas Zuber

critiqué par Livredeculte, le 14 novembre 2009
(Bussy st georges - 45 ans)


La note:  étoiles
Jeunes cadres, réveillez vous !
Le mal être en entreprise est un phénomène de plus en plus probant dans notre société en quête de pouvoir, d'argent et de reconnaissance sociale... Aujourd'hui il semble que les mentalités de nos jeunes cadres aient changé. Contrairement à nos aînés qui "acceptaient" un statut au sein de l'entreprise, les jeunes aujourd'hui ne se reconnaissent plus dans les valeurs actuelles de l'entreprise.
Les jeunes recherchent une liberté dans leur travail, une reconnaissance, davantage de rapports humains ... ainsi le fossé se creuse entre le modèle idéalisé par les jeunes et l'entreprise régie par des codes devenus obsolètes. Le lien semble rompu mais que faire ? C'est là que l'on peut reprocher aux auteurs le manque d'éléments nouveaux : comment faire évoluer cette entreprise ? quel type de management est à préconiser ? Comment valoriser les jeunes en mal de reconnaissance ? Nous n'avons pas de réponses ...

Alors même si ce livre s'adresse davantage à nos jeunes diplômés, cadres de facto il peut tout aussi bien réveiller les quadras dans leur rapport à l'entreprise. Les mises en situations sont extrêmement réalistes pour que chacun d'entre nous puisse s'y reconnaître
PLUTOT DECUE... 2 étoiles

J'ai adoré le second livre de ces auteurs "Facebook m'a tuer" mais là concernant la vie en entreprise je trouve tout très exagéré. Si un jeune lit ce livre avant d'avoir commencé à travailler cela risque fortement de le décourager. J'ai moi-même été cadre dans le tourisme et j'en garde de très bons souvenirs, même s'il est vrai qu'il faut beaucoup bosser pour un salaire très correct mais qu'il ne faut jamais convertir en taux horaire compte tenu des heures sup. Mais on n'a rien sans rien !! La vie n'est-elle qu'une course à l'argent ou une passion de tous les instants ? Je crois surtout que les personnes qui se reconnaissent dans ce livre n'ont peut-être pas choisi la branche qui leur correspondait car quand on aime profondément son métier, rien de tout cela ne se ressent. Chaque expérience est différente, le plus important est tout simplement d'aimer son métier pour qu'il ne devienne pas un poids du quotidien... Travailler peut être follement épanouissant ! Cela ne dépend que de vous.

Aquarelle - Paris - 50 ans - 27 mars 2012


Un reflet de la réalité. 7 étoiles

Je me suis entièrement reconnue dans ce livre. Cela me conforte quelque part de penser que je ne me plains pas abusivement car beaucoup de personnes sont dans la même situation que moi...
Mais il est quand même triste de constater qu'aujourd'hui les rapports humains en entreprise sont devenus presque inexistants.
Un bon reflet de la réalité.
A lire!

Boitahel - Paris - 40 ans - 29 janvier 2010