La petite sirène
de Hans Christian Andersen, Charlotte Gastaut (Illustration)

critiqué par Nance, le 13 novembre 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
Correct, mais déjà vu mieux
Adaptation du classique de Hans Christian Andersen par Charlotte Gastaut.

La petite sirène à l’âge de 15 ans peut enfin aller voir le monde terrestre qu’elle désire tant découvrir. Elle sauvera la vie d’un jeune prince et en tombera amoureuse. Le jeune homme ne pouvant vivre sous l’eau, elle demande de l’aide à une sorcière qui lui transformera sa nageoire en deux jambes, ce qui la fera souffrir énormément et elle devra donner en échange sa voix, la plus belle du royaume des mers. Si le prince l’aime, alors elle deviendra humaine (et ainsi devenir immortelle, car les hommes ont une âme...), mais si le prince épouse une autre femme, elle se transformera en écume...

Le texte est fidèle au conte, rien à redire, les images sont belles aussi, mais j’ai déjà vu de plus belles adaptations pour les dessins. Pour ce qui est de l’histoire, je n’ai jamais vraiment apprécié les métaphores qui ont des relents plus ou moins misogynes (ça dépend de l’interprétation), le côté trop religieux (comme l’amour céleste est mieux que l’amour terrestre), bien que ça fait un peu la richesse du récit, ce n’est pas aussi kitsch que d’autres contes.
L'amour finit par tuer 3 étoiles

La seule chose que je retiens de ce conte c'est que l'amour finit par tuer. Bien que j'aurais probablement aimé lire ce conte étant très jeune enfant, aujourd'hui, avec mon expérience de vie, j'ai un peu de misère à voir le bon côté de ce récit. Peut-être n'ai-je plus mon âme d'enfant. Pour ce qui est de faire un bref résumé, Nance l'a déjà fait dans la critique principale et je ne veux pas copier ce qu'elle a écrit. La seule différence avec la version que j'ai lue, c'est que dans l'édition du Korrigan, c'est à l'âge de vingt ans qu'elle peut aller voir le monde terrestre, puisque c'est à cet âge que les sirènes deviennent adultes.

Windigo - Amos - 42 ans - 12 décembre 2013