Le prodige
de Charles Atkins

critiqué par Martell, le 5 novembre 2009
( - 61 ans)


La note:  étoiles
haine, richesse et folie
À mi-chemin entre Thomas Harris et Mary Higgins-Clark voilà ce que je pense de ce nouvel auteur qui nous entraîne dans les arcanes de la folie tout en faisant du suspense limpide et efficace sans toutefois arriver à la hauteur des maîtres du genre.

L’histoire débute avec un portrait rapide et mystérieux de James Martin IV, le prodige en question. On passe direct ensuite dans le monde clair de la très belle Barrett Conyors, une psychiatre qui travaille pour le ministère de la justice. Une scène particulièrement violente illustre assez bien que son travail peut réserver des surprises sanglantes. Et durant que ça déroule autour de sa famille, ses amours, son futur client, le prodige qui vient d’être placé sous résidence surveillée avec bracelet électronique règne en solitaire dans son immense manoir new-yorkais, lui et sa sœur ont hérité d’une des grandes fortunes de la côte est américaine, mais ce type, musicien génial, est complètement malade, détruit par des souvenirs d’enfance qui sont bien imagés dans la dernière partie du roman, celle qui précède les moments intenses qui se joueront dans les tout derniers chapitres. Je vous laisse en découvrir la demi surprise.

Une étrange vengeance semble être le moteur d’une intrigue que j’espérais plus soutenue. L’aspect vraisemblable et humain du "monstre" m’a inspiré plus de pitié que de craintes, c'est peut-être cela qui est responsable de mon jugement mitigé sur le livre. Mais quelqu’un d’autre peut aussi bien l’apprécier énormément pour ce mélange, qui, je le rappelle reste proche de la réalité.