La vie privée de Walter Klozett
de San-Antonio

critiqué par Bookivore, le 16 octobre 2009
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
Délire total
Ce roman, soit on adore, soit on déteste, mais pas de milieu. Il s'agit d'un des plus complexes et étranges San-Antonio. En effet, tout du long, San-Antonio, alors qu'il traquait un certain Walter Klozett (un homme venant de sortir de prison où il a purgé 8 ans pour un crime qu'il n'a pascommis ; San-A doit le 'cuisiner' pour comprendre pour quelle raison Klozett a accepté de purger sa peine malgré son innocence, pour qui il a payé en somme), San-Antonio, donc, se retrouve victime d'un accident de voiture invraisemblable dans lequel Klozett aurait trouvé la mort. Il se retrouve, lui, en asile, et va alors plonger dans un cauchemar éveillé, ne sachant vraiment pas s'il a pété les plombs ou si on lui joue un sale tour...
Entre délires et moments de raison, ce roman est très complexe et difficile à suivre, tant on se demande, au départ, où Frédéric Card veut en venir. Tout s'explique à la fin, rassurez-vous. Mais en attendant, "La Vie Privée De Walter Klozett" est vraiment le plus barge des San-Antonio, 250 pages de délire hilarant et/ou angoissant.
Qu'est ce tu fous Sana ? 9 étoiles

Il est parti loin sur ce coup là le père Dard. Complétement azimuté dans la délirade. Il nous fait prendre les pieds dans le tapis, nous trimballe dans sa persécution et nous fait croire, est-ce possible, que l'on va perdre notre commissaire dans un asile de fous. Au milieu de tous ces délires, un homme, un seul reste droit dans ses bottes et met un terme à l'aliénation forcée de Sana. C'est le plus fidèle, Béru bien sur. De plus sans trahir la fin, nos deux compères quittent la police française et s'en vont monter une agence privée, va y avoir du sport.

Hexagone - - 53 ans - 19 novembre 2010