critiqué par Aaro-Benjamin G., le 24 septembre 2009
(Montréal - 55 ans)

La note: étoiles

La bête traquée

Encensé par la critique, le premier roman de Trigell, basé sur un fait divers atroce, raconte le processus de réhabilitation d’un jeune homme qui a commis un meurtre fort médiatisé. En effet, lorsqu’il était enfant, lui et son comparse ont assassiné une petite fille. Devenu adulte et renommé ‘Jack’, l’homme marqué erre dans un état de flottement, incapable de s’adapter vraiment. Il doit mentir constamment afin d’éviter d’être lynché.

Le comportement de chacun des acteurs de ce drame est plausible. Il s’agit donc d’une étude psychologique et sociologique efficace. On ne peut qu’applaudir le talent de l’auteur. Mais, il n’y a pas de but à cette lecture, outre de savoir si le passé de ‘Jack’ le rattrapera.

Le roman réussit tout de même à nous faire éprouver de la sympathie pour ‘Jack’. Le tout reste campé dans le créneau du récit intimiste. Aucune page n’est consacrée directement à la question de l’accroissement de la violence chez les jeunes ou aux grands enjeux. Le résultat n’est pas pour autant aussi percutant et démontre bien l’effroyable incompétence de la justice et de la société quant au traitement des enfants criminels.

(Prix John L. Rhys)

Noir noir noir

J'ai trouvé ça remarquable, même si je ne m'attendais pas à ça (je suis un fan de polar... mais davantage "histoire plaisir"). Mais qu'est-ce que c'est sombre. On ne rigole pas.

Alec - - 43 ans - 1 octobre 2009