Les mémoires de Cléopâtre
de Margaret George

critiqué par Sorcius, le 10 août 2000
(Bruxelles - 54 ans)


La note:  étoiles
Une des plus belles histoires de tous les temps
Cléopâtre... un nom plein de magie, de vapeurs orientales, d'or et de couleurs. Un nom qui à lui seul fait rêver...
Tout le monde connaît le légendaire nez de Cléopâtre, qui, " s’il avait été plus long, aurait changé la face du monde ". Mais on la décrit toujours comme une courtisane qui a usé de ses charmes pour séduire Jules César et Marc Antoine dans un seul but de pouvoir et de gloire. On la fait passer pour une égoïste, une séductrice, un démon succube et Dieu sait quoi encore.
Mais bien sûr, ça, c'est les livres romains qui l’ont écrit. Pour la première fois, une historienne s’est penchée pendant de longues années sur des écrits les plus divers, issus de l'Egypte, du Proche-Orient, et même de Rome, et elle a écrit cette oeuvre superbe, en gardant une vision objective des événements.
On découvre une autre Cléopâtre, beaucoup plus vraisemblable, avec les forces et les faiblesses d’une femme, ses déceptions, ses joies, ses amours. Mais aussi une femme extraordinaire, pas très belle, contrairement à la légende, mais possédant un charme envoûtant qui mettait tout le monde à ses pieds. Et son but était non pas la gloire personnelle, mais la sauvegarde de l'indépendance de son pays, la somptueuse Egypte.
C’était un véritable personnage mythique, une personnalité hors du commun et le livre de Margaret Georges raconte sa vie entière, depuis sa tendre enfance jusqu'à sa mort tragique. On vit avec elle tout au long du livre, on pleure et on rit avec elle, et on ne peut s’empêcher de s’attacher à cette figure de femme auréolée de magie et de mystère.
L'écriture est belle, vivante et l’on peut presque, en le lisant, respirer l’odeur des parfums capiteux, regarder briller le phare d’Alexandrie et admirer le courage de cette femme unique. Ce livre est un des plus magnifiques que j'aie jamais lus. C'est un morceau d’histoire, un goût de légende, un bout d’éternité... Il est toujours étourdissant de regarder en arrière, vers des civilisations disparues. On ne peut pas lire ce livre sans en sortir changé, quelque part tout au fond.
Un excellent livre 9 étoiles

Oui, vraiment, Margaret Gorge a la finesse de l'écriture que n'avait pas l'auteur des "Thébaines" sur les mêmes faits.

Ahmose - - 33 ans - 4 avril 2006


L'apologie d'une déesse 0 étoiles

Une histoire indémodable et plus encore je ne sais pas quoi dire

Gildev - Bruxelles - 56 ans - 7 décembre 2000