Le Secret de Polichinelle
de San-Antonio

critiqué par Bookivore, le 17 septembre 2009
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
San-Antonio, rat de labo
Dans cette aventure écrite et publiée en 1958, le commissaire San-Antonio, aidé de ses adjoints Bérurier et Pinaud (et c'est à cause de ce dernier que tout démarre, d'ailleurs), enquête au sein d'une société laborantine, dont le patron aurait inventé un baume spécial guérissant des effets radioactifs. Suspectant un vol, il demande à San-Antonio de veiller au grain et de trouver le suspect parmi ses laborantins...
Une enquête qui se lit vite (pas de temps morts, courte épaisseur du roman comme quasiment toujours), très drôle et mouvementée, qui fait partie de mes préférées de la série, à défaut d'être une des meilleures. Béru et Pinaud n'apparaissent pas souvent (début, et fin), mais sont déchaînés ici. Humour, bons mots, action, que demander de plus ?
Des fuites dans un laboratoire... 8 étoiles

Bon ! le « petit » San Antonio du mois dans l'ordre de parution : « Le secret de Polichinelle »…
Le précédent, « J'ai peur des mouches », m'avait laissé un peu sur ma faim : pas de Pinaud, très peu de Béru, pas de digressions farfelues, pas de notes en bas de page, pas d'énumérations surréalistes, ni d'évocations du Kâma-Sûtra personnel du fameux commissaire…

Ici c'est mieux, dans le cadre de la recette qui fit le succès de Frédéric Dard par la suite, malgré une contribution plus que limitée des « assistants » du commissaire, notamment lors de la partie de chasse du premier chapitre qui verra Bérurier tuer le setter de M. Parderrière, riche chausseur ; et une contribution minimum au dénouement de l'affaire…
Reste une intrigue bien ficelée, un quasi huis-clos dans un laboratoire où une équipe travaille sous les ordres du méfiant Professeur Thibaudin à mettre au point une substance révolutionnaire dans le plus grand secret… Il y a des fuites et donc un traître dans la place. le boss confie l'affaire à San-A. , ça tombe bien, pense-t-il en arrivant sur place dans la campagne proche d'Evreux, la secrétaire du Professeur est … charmante…

Dans ce volume, Béru s'affirme comme le « gros dégueulasse aviné » et Pinaud comme l'éternel souffreteux pleurnichard. Reste encore Magnin qui ne tardera pas à disparaître…

De nombreuses notes en bas de page… Un peu trop peut-être…
Quelques nouvelles entrées dans le Kâma-Sûtra personnel de San-A.
Un premier nom (à moins que ça m'ait échappé dans les précédents) évocateur : M. Pardérrière…
Une énumération « fleurie »… à peine une petite digression… quelques jeux de mots, bref, du bon San-A. ; même si le meilleur reste à venir… DivertisSant !

Lecassin - Saint Médard en Jalles - 68 ans - 24 février 2014