La Voix perdue des hommes
de Yves Simon

critiqué par Sorcius, le 15 décembre 2001
(Bruxelles - 54 ans)


La note:  étoiles
Un roman parisien
Le nœud de l'histoire, c'est Andrea, un prêtre moderne qui, dans les rues de Paris, se balade et recueille les confidences de gens disparates.
À travers ce roman, on découvre Ismalia, une jeune infirmière qui voudrait un homme à aimer, Luis, aveugle et amoureux de Lena, une prostituée qui n'ose pas lui avouer son activité, Milos, un vieux peintre exilé, Mathilde, l'amour interdit d'Andrea, et puis Frédéric, le frère qui ne lui ressemble pas mais auquel le lie un amour puissant.
Ce livre, c'est la vie cachée de Paris, celle qui dort derrière les fenêtres et les musées, celle qui respire doucement pour ne pas éveiller l'attention, mais qui est partout, tout le temps. Il y a de la tristesse, mais de l'espoir aussi. C'est un roman gris foncé avec des petites taches plus claires, par-ci, par-là, qui nous font croire que l'avenir vaut, finalement, peut-être la peine.
Les phrases sont joliment tournées, elles chantent toutes ces voix des hommes qu'on n'entend plus, parce qu'on se bouche les oreilles. Lire ce livre, c'est se les déboucher, quelques heures durant.
Je ne sais pas trop... 6 étoiles

Je suis très indéterminée vis à vis de ce roman acheté un peu au hasard. J'ai trouvé l’idée première excellente, ce jeune prêtre qui parcourt Paris pour aider ses ouailles à vivre leur vie, à sortir de problèmes inextricable et peut-être même à trouver le bonheur, est attachant. Le tout se déroule dans une ambiance noire, le malaise est au rendez-vous.

Toutefois, une fois la lecture achevée, ce roman d'Yves Simon m'a laissé un goût d'inachevé, de superficialité, l'impression gênante que ce travail n'a pas atteint son but.

MEloVi - - 40 ans - 29 août 2012